"Je vis la situation de manière positive, en travaillant, en me préparant comme si je jouais et en épaulant Parfait. Me retrouver sur le banc, j’avais déjà vécu cela à Valenciennes. Je ne me suis jamais senti installé et je me suis toujours remis en question. Des choix devaient être faits et je respecte ceux-ci. La concurrence qui règne dans le groupe est saine et avant de penser à moi, je préfère penser au collectif.
Face à Genk, je ne me prépare pas à monter au créneau, je pense surtout à faire un bon match et à la qualification. Même en étant titulaire, je ne changeais pas ma préparation. Donc, je continue à m’entraîner comme si j’allais jouer tous les matches.
La Coupe, c’est toujours particulier. C’est un match couperet et vous n’avez pas le droit à l’erreur. Il faut être conscient que les choses peuvent aller très vite, en un instant vous pouvez passer du paradis en enfer. Je suis positif et je suis persuadé que nous pouvons nous qualifier. De plus, ce match sera un très bonne façon de préparer la rencontre de Bruges.
Depuis le début de la saison, il y eut des matches où j’ai gagné des points et d’autres où j’ai été moins décisif. C’est le jeu…. Un latéral ou un médian peut quitter le onze si ses prestations ne sont pas à la hauteur des attentes, il est dès lors normal que cela soit la même chose pour un gardien.
J’ai été déçu sur le moment, j’en ai discuté avec le coach, mais je n’ai jamais rien lâché. Ce qui me frustre le plus, ce sont ces points perdus face au Standard. Dans ces moments, je pense avant tout au collectif.
Genk ne vit pas sa meilleure période. Lorsque nous les avons rencontrés, en championnat, nous avons livré une prestation moyenne. Nous avons eu peu d’occasions, mais au vu de notre deuxième mi-temps, nous aurions mérité de revenir avec un point. Tout s’est joué sur des détails et nous devons corriger cela, demain. Équilibrer les échanges est, pour moi, un paramètre important. Nous devons aussi nous montrer plus agressifs, être plus dangereux sur les phases arrêtées et faire preuve de plus de lucidité lorsque nous sommes en possession du ballon.
Je suis toujours heureux d’être à Charleroi et mon avenir, au moins jusqu’à la fin de mon contrat, est ici.
Pour tout le monde, il est plus intéressant de disputer des matches et d’avoir du temps de jeu. Je ne ressens pas de pression, mais plutôt une forme d’excitation.
La coupure de trois semaines nous a installés dans le train-train. Nous n’avons pas disputé de rencontres officielles et nous nous sommes, probablement, relâchés. Face à Lokeren, nous aurions pu faire beaucoup mieux. Si nous étions parvenus à prendre l’avantage, je suis persuadé que nous aurions vécu un tout autre match. Je ne dirais pas que nous nous sommes embourgeoisés, mais que nous avons manqué de détermination et de réussite."