Tandis qu’Emilio Ferrera, le coach louvaniste, ne parvenait toujours pas à s’expliquer comment la dernière occasion de ses hommes, dans les arrêts de jeu n’avait pas été ponctuée du but égalisateur, Felice Mazzu tenait à préciser la valeur de l’adversaire à l’issue de la victoire du Sporting face à OHL. “A ce moment de la saison, et après un changement d’entraîneur, le classement n’a aucune importance” soulignait le T1 carolo, faisant référence à l’avant-dernière place des Brabançons au classement général de la Pro League. “OHL méritait de gagner à Anderlecht et a donné une leçon de football à Westerlo la semaine dernière… De notre côté, nous avions traversé une période avec pas mal de déchets et quelques problèmes de concentration, mais nous avons entamé la partie avec deux très grosses occasions en première période, via Perbet et Tainmont sur deux centres en retrait. Sur l’ensemble de la rencontre, au nombre d’occasions, notre victoire est méritée. Toutes les équipes du monde, et même les meilleures comme Barcelone ou le Real, ont des moments forts et des moments faibles. Dans nos moments forts, nous devons faire la différence en marquant des buts, et nous y sommes parvenus face à OHL. Par contre, nous devons encore mieux gérer nos moments faibles afin de ne pas paniquer, voire même encaisser…”
M. Mazzu tenait aussi à expliquer certains de ses choix quant aux joueurs alignés d’entrée de jeu, dont la présence dans le 11 de départ d’un Dorian Dessoleil qui a défloré le marquoir: “C’est une bonne chose – surtout qu’elle s’inscrit dans la philosophie du club concernant la formation – quand on sait la difficulté de faire monter un jeune en équipe première et de le faire jouer. C’est vrai que Dessoleil n’avait pris part qu’à deux entraînements avant ce match, Saglik deux entraînements et Perbet trois, mais j’ai voulu aligner une équipe qui se rapprochait de celle qui avait gagné à La Gantoise. Les joueurs qui ont été victimes de mes choix ont eu également cette explication et l’ont acceptée…”
