" Malines, c’est notre troisième défaite… La quatrième n’a pas été actée… (rires).
C’est une rencontre où cela s’est passé à très peu de choses. C’est un match qui allait d’un côté comme de l’autre. Si effectivement, Malines à eu des situations intéressantes, je pense que mon groupe a été courageux, discipliné, organisé. Il aura fallu d’un manquement pour que l’on prenne ce but. Je pense que nous avons eu aussi, l’une ou l’autre situation intéressante.
Tout le monde sait que Charleroi a du mal à marquer dans un match comme aujourd’hui.
Il aurait été souhaitable d’avoir plus de facilités, de se procurer des situations plus ouvertes où nous aurions pu conclure. Nous en avons eu, mais elles n’étaient pas assez ouvertes et nous avons fait de mauvais choix.
Malines a été percutant dans le domaine que l’on connaît, dans les contre avec la vitesse de Verdier, de Kolovos, de Schouterden et parfois de Matthys. Nous nous étions préparés à ces contre-attaques. C’est surtout dans ce domaine-là qu’ils ont emballé le match par moment, par fractions de match. J’avais décidé à la mi-temps de fermer ce couloir gauche en plaçant Stergos Marinos à l’arrière-droit, en faisant monter Clinton Mata d’un cran, car en première mi-temps, nous avons eu quelques soucis dans les reconversions défensives et c’est malheureusement dans ce couloir-là, où nous prenons le but. Donc, c’est un mauvais choix de ma part et un mauvais choix tactique.
Nous avons été bien dans la possession de balle et Malines a été mieux dans les contre-attaques. Quand on regarde de l’extérieur, effectivement, les contre-attaques sont beaucoup plus percutantes, elles sont amenées grâce à de la verticalité et cela fait ouvrir le bloc adverse plus fréquemment. L’animation de Malines par contre-attaques paraît plus explosive. Nous avons réussi à contrer cette animation, mais nous n’avons pas réussi à se procurer des situations intéressantes pour pouvoir mener au score.
Si Nicolas Penneteau et tous les gardiens pouvaient arrêter toutes les frappes du monde, ce serait plus facile. Nicolas fait l’arrêt, s’il avait eu le temps de mettre le ballon sur le côté et ne pas le remettre dans l’axe… Mais bon ! Le manquement est plutôt dans la zone de la frappe que dans la zone de Nicolas.
Lundi prochain, c’est Anderlecht et avant cela "Noël" mais on ne fête pas "Noël" après une défaite. Nous allons travailler et essayer de préparer au mieux ce match pour terminer la saison, à domicile, invaincus en championnat.
Je suis déçu d’être battu, je suis déçu parce que nous aurions pu accrocher vraiment le haut du classement. Chaque entraîneur est déçu après une défaite même si cela s’est joué à peu de choses au niveau de la finition. Maintenant, je n’oublie pas tout le parcours réalisé par mes joueurs jusqu’à présent. C’est important aussi. Alors, oui, déçu, un peut-être un peu fâché. Maintenant, il faut relativiser, se remettre au travail à partir de demain.
Benavente n’était pas dans le noyau ; c’est un choix. J’ai mes raisons.
Au niveau de l’image apparue sur l’écran du stade, je dis que chacun a une âme, chacun a une conscience et chacun est responsable de ce qu’il fait, après chacun a le droit de penser et d’analyser comme il veut. "