F. Mazzu : « Nous avons les armes »

17 février 2017
 
 
" La forme de mes joueurs est super, tout le monde est "fit" pour dimanche. Seuls Enes et Steeven sont "out". Enes a effectué le début d’entraînement avec nous et puis du spécifique avec Philippe. On entrevoit une reprise, c’est une très bonne chose. David a eu un petit pépin, hier, mais c’était juste de la précaution par rapport au match que nous eu au Luxembourg. Nous l’avons ménagé un jour. Il s’est entraîné normalement aujourd’hui.
 
Dans l’absolu, ce serait bien que l’on puisse revenir avec au moins un point, car pour la suite, nous serions plus encore dans la sérénité. Maintenant, c’est effectivement un match important puisqu’il s’agit d’un concurrent "très" direct. En même temps, je ne pense pas que le résultat, pour l’une ou l’autre équipe, soit définitif, en tout cas pour ce qui concerne une qualification en POff1  car il restera trois matches importants derrière. Nous devons rester très calmes, très sereins, mais être conscients que ce sera un match très compliqué contre cette grosse équipe. Nous les avons vus, hier, en coupe d’Europe… Il y a de la qualité, du noyau. Il ne faut pas me parler de fatigue parce qu’ils viennent de sortir d’une rencontre européenne : ils disposent d’un banc énorme.
Ce sera un match compliqué, difficile, mais je pense que nous avons les armes, aujourd’hui, surtout dans l’état d’esprit et le mental, pour sortir une grosse prestation. Il faut se remémorer, la rencontre face à Bruges, où tout s’est joué sur des détails. Si nous avons le bonheur de produire une même prestation avec les détails en notre faveur, ce serait bien.
 
Bruges et Genk sont deux déplacements comparables oui et non : comparable parce que la qualité des noyaux, pour moi, sont quasiment les mêmes, parce qu’ils ont un public qui fait du bruit chez eux, parce qu’ils sont dans un mouvement assez positif – ils sont revenus au top alors qu’il a quelques semaines, ils étaient un peu largués, parce qu’ils sont quasiment qualifiés en coupe d’Europe. Maintenant, les joueurs ne sont pas les mêmes, l’animation n’est pas la même, les objectifs de ces deux clubs et les moyens sont quasiment identiques.
 
Il faut se rappeler qu’en match de coupe, jusqu’aux prolongations, nous n’étions pas battus et il y avait Nikolaos Karelis dans le groupe. Les circonstances ont fait que nous avons craqué dans les prolongations. Nous sortions d’une période où les rencontres se cumulaient. Nous avions fait une très bonne deuxième mi-temps à la maison. À la fin du temps réglementaire, c’était 1-1. En championnat, nous avons gagné 2-1, donc il faut que nous ayons, aussi de la confiance, par rapport à cela et ne pas se limiter aux prolongations en coupe, où nous avions, effectivement craqués.
 
Dans les principes que nous essayons d’inculquer au groupe, c’est de jouer le plus souvent possible assez haut, paradoxalement, certains matches, dans l’analyse, on pourrait penser que nous demandons au bloc de jouer plus bas… Nous n’avons pas spécialement les caractéristiques. Nous aimerions, le plus souvent possible, jouer plus haut. Pour jouer à Genk, je pense que la priorité sera d’empêcher que le passing ne se déroule dans les zones de Pozuelo, de Malinovskyi, de Susic, de Trossard, de Schrijvers s’ils jouent. Il y a pas mal de joueurs à connotation technique, avec de la vivacité, de la vitesse d’exécution assez rapide. Effectivement, si on place le bloc haut et que l’on ferme les alimentations, ce sera déjà une bonne chose. Quand ces joueurs-là, auront le ballon dans les pieds, ce sont des joueurs très créatifs, avec de la vitesse, ce sera à nous d’être bien organisé. Nous savons que nous aurons des moments difficiles, des moments où le bloc sera plus bas à cause de poussées. Ce sont des paramètres dont il faudra tenir compte. J’aimerais bien jouer 90 minutes très haut, mais en face, c’est Genk, avec de la qualité. Nous aurons donc des moments, où il faudra bien défendre et être très bien organisés en position basse.
 
Les garçons donnent l’impression de montrer qu’ils jouent avec beaucoup de plaisir. Je crois que cela leur manquait. Quand des joueurs ont ce sentiment, cumulé à de la qualité, ils attaquent et défendent bien. C’est ce qu’ils font pour le moment.
 
Benjamin Boulenger est resté, je ne sais combien de mois sans jouer. Tout d’un coup, il preste et on voudrait qu’il soit exceptionnel et le meilleur homme sur le terrain ! Cela n’arrive à personne ; que l’on s’appelle Ronaldo, Maradona ou Boulenger. L’important est de faire de son mieux et éviter ce qu’il ne faut pas faire. La semaine passée, il a joué dans ce sens-là.
 
Je voudrais être clair avec la paire Marinos-Mata : les cartes n’ont jamais été mises en cause, il n’y a pas à redistribuer les places. Je dispose de deux excellents arrières droits. J’ai décidé, à une époque, de donner du temps de jeu à Stergos. Il fut, à chaque fois, l’un des meilleurs hommes sur le terrain. Maintenant, je suis conscient que Clinton est l’un des meilleurs… Si pas le meilleur arrière droit de Belgique. Je possède deux joueurs extraordinaires. J’en suis très conscient
 
La semaine dernière, Pollet a eu un match compliqué durant la mi-temps où toute l’équipe a eu un match compliqué. Nos premières 45 minutes n’étaient pas bonnes du tout dans le collectif, dans les intentions d’aller vers l’avant et un attaquant a besoin de situations intéressantes quand on a l’intention d’aller vers l’avant. David a dans une saison, des moments plus hauts et des moments plus bas. C’est à moi à d’être là pour lui. Je ne suis pas là pour casser des joueurs, mais pour les soutenir et faire les bons choix. Dimanche, j’essayerai de faire les bons choix à l’entame de la partie.
 
Quand on joue avec Hamdi et Bedia, il y a moins besoin de course entre eux, car il y a peut-être plus de conservation de balle. Cela nous permet de faire remonter le bloc. On a, peut-être moins besoin, également, de travail dans les espaces d’un des deux attaquants puisque le bloc remonte et le ballon est plus souvent dans les pieds ; c’est ce qu’il s’est passé en deuxième mi-temps contre Westerlo. Nous avons eu un bloc plus haut. Bedia et Hamdi ont eu des possessions de balle. Ce n’est qu’en fin de match, dans les contre-attaques, lorsque nous avons mené au score que le bloc a été plus bas.  "