La Beauté du Sport et la Bêtise Humaine…

6 février 2018

« Respect… No to Racism », quatre mots en anglais qu’il n’est point besoin de maîtriser pour bien comprendre leur signification et leurs valeurs.

« Respect… No to Racism », combien de fois faudra-t-il répéter ces quatre mots – aux syllabes qui martèlent pourtant – pour que certains esprits inéduqués l’enregistrent en majuscules dans l’organe – qui doit normalement leur servir à bien réagir et à se comporter comme des adultes sains de corps et d’esprit – que l’on appelle tout communément un cerveau…

« Respect… No to Racism » ou le nom de la campagne de sensibilisation bien connue à laquelle de nombreuses stars du ballon rond ont prêté leur concours afin que le message soit non seulement bien perçu mais aussi scrupuleusement appliqué dans tous les stades de football européens.

Perçu, appliqué, compris, les adjectifs ne manquent pas pour interpeller quelques individus – peut-on réellement les qualifier de personnes en regard de leurs actes abjects et répréhensibles – afin qu’ils prennent conscience que le houblon en gobelet qu’ils tiennent en main est fait pour être dégusté avec modération et non jeté sur un terrain ou sur un joueur en vociférant, à son égard – qui plus est, si sa peau est de la couleur qui sent bon le soleil – des écarts de langage outrageux…

Prenons tous conscience de cette méditation pour faire bannir de nos stades ces comportements répugnants et que le Football ne soit plus associé qu’aux belles lettres qui le composent et qui peuvent, chacune, signifier une émotion, un sentiment avec cette incomparable et indomptable passion qui pétille dans les yeux de l’Amoureux du ballon rond qui sommeille en nous :

F comme Fête car le Football – le Sport le plus populaire par définition – est aussi un spectacle;

OO comme les yeux – écarquillés de bonheur et de surprise – de spectateurs témoins d’une action splendide ou d’un geste technique époustouflant;

T comme Talentueux ou comme l’enfant qui s’extasie « T’as vu Papa comme il a dribblé ? »;

B comme Beau jeu ou le Bonheur partagé d’assister à un match exaltant avec un terrible suspense de la première à la dernière minute;

A comme l’interjection relative au plaisir, l’admiration ou la surprise qui s’élèvent des tribunes et qui accompagnent un sublime passing, une rapide et vive reconversion, une harmonieuse synchronisation, une frappe somptueuse, une incursion rageuse, un but magnifique…

LL comme le joueur qui déploie ses deux ailes lors de la célébration – parfois divine – de son goal et qui va communier avec ses supporters pour encore plus le magnifier… le prolonger dans le rêve.

Toutes ces lettres majuscules, bien accolées les unes aux autres, nous les avons adorées en goûtant au plaisir délectable de cette rencontre palpitante au bout de laquelle nos Zèbres ont forgé, face aux leaders Brugeois, un remarquable résultat en faisant montre d’une très bonne organisation et d’un formidable état d’esprit.

De Nicolas Penneteau à Cristophe Diandy, en les englobant chacun à leur tour dans nos éloges, nos joueurs ont, à certains moments, pliés mais jamais rompus, se dressant vaillamment et courageusement afin de contrer la furia locale au pinacle de sa domination territoriale.

Quinze points restent encore à être distribués avant de faire une simple opération arithmétique qui consiste à diviser le nombre acquis par deux. Mais avant de tracer une nouvelle voie et de cadrer de nouveaux objectifs, commençons à écrire le premier des cinq derniers chapitres qui précèdent le tome épais des Play Off 1.

Ce premier ouvrage s’appelle Sporting de Lokeren, qui peut rimer avec oxygène, en rapport avec la bouffée suffisante – que la conquête des trois points nous procurera – pour nous permettre mathématiquement l’accès à la Cour des Grands !

Quand le Sporting s’élance… We Are Charleroi !