Bruges – Charleroi : le débrief

Les faits marquants : 

Toutes les formations de notre Pro League le savent, ainsi que tous les spécialistes du ballon rond : un match contre le Club apporte toujours son lot d’émotivité et d’intensité, que ce soit déjà uniquement de par l’ambiance que dégage son enceinte surchauffée.

Même le spectateur neutre ne peut y rester insensible. Et ce qui importait, c’était de ne pas encaisser d’entrée de jeu… Et, malheureusement, c’est ce qui se passa sur un tir inarrêtable de Balanta qui, pouvait-on croire, avait, la veille, visionné la frappe de Oulare.

Néanmoins, on pouvait toujours se demander s’il n’y avait pas eu un accrochage fautif sur Dorian Dessoleil avant que le médian brugeois ne perfore les filets de Nicolas Penneteau…

Mis à part ce coup de bambou qui aurait pu ébranler nos Zèbres, on ne retint pas grand-chose de cette première mi-temps où on releva assez bien de déchets de part et d’autre. Deux tirs cadrés, un coup de coin à zéro, au tableau brugeois, pour un seul tir au but côté carolo… Ce ne fut franchement pas emballant du tout.

Par contre, en seconde période, les Zèbres montèrent en puissance et inquiétèrent sérieusement l’arrière-garde de la formation à Philippe Clement.

Plusieurs opportunités se présentèrent aux Zèbres dont la plus concrète se produisit à l’approche des dix dernières minutes lorsque la cuisse de Mechele renvoya une reprise, à bout portant, de Ali Gholizadeh qui, certainement, prenait le chemin du but.

Jusqu’au dernier moment, les Zèbres firent reculer leurs adversaires au point qu’au coup de sifflet final, on avait l’impression qu’il y avait la très nette possibilité de les empêcher de prendre trois points supplémentaires… Et au vu du contenu de leur deuxième mi-temps, les Zèbres auraient pu revendiquer un partage sans que l’on n’ait rien à redire !

L’analyse du coach : 

"On rentre dans le match en prenant un but très tôt. Nous avons dû revoir tout notre plan de jeu et nous adapter. Quand on encaisse ainsi face à une équipe plutôt dominante, on doit essayer de trouver des solutions, dans la perspective d’égaliser mais sans trop se découvrir afin d’éviter d’en prendre un deuxième.

En seconde période, mes joueurs ont montré plus d’envie et de caractère sans, toutefois, parvenir à revenir au score.

Je pense que, sur le but brugeois, il y a une faute sur Dorian Dessoleil. S’il n’est pas bousculé, il a le ballon de la tête. Maintenant, savoir s’il y a ou non penalty sur Mamadou Fall, je ne sais pas. Pour un entraîneur, ce sont des faits de jeu difficiles à accepter. Je ne connais pas beaucoup les règles mais, parfois, on consulte le VAR et, à d’autres moments, on ne le sollicite pas.

En tout cas, tout ce que je peux dire, c’est que mes garçons ont fait un bon match contre ce qui se fait de mieux en Belgique, pour le moment."