Un constat limpide : Waasland-Beveren est en progrès. Après six revers de rang, les troupes de Nicky Hayen viennent d’engranger six points en six matches. Diable ! 666, la rencontre de ce mercredi serait-elle marquée du sceau de la malédiction ? Chassons nos vieux démons et point d’idées noires. Il vaut mieux repartir d’une page blanche. Et puis, Karim Belhocine est de retour afin, non pas d’exorciser mais d’exhorter ses joueurs à croire en eux et leur redonner goût de la victoire !
Coach, l’après-Eupen, ça ressemblait à quoi ?
"Nous avons débriefé la rencontre sur le plan footballistique, mais surtout au niveau du groupe : voir comment les joueurs l’avaient vécu, comment passer à autre chose, quelle serait la suite, etc. Puis, nous sommes vite retournés sur le terrain, voir le ballon, jouer et prendre du plaisir au football."
Ce ne devait pas être évident de vivre ce match depuis les tribunes…
"Effectivement, le match a été assez difficile à vivre pour moi. Voir son équipe, ses joueurs de loin sans pouvoir intervenir ou les aider n’est pas simple. En tout cas, ce n’est pas la meilleure manière de voir son équipe jouer."
Contre Waasland-Beveren, peut-on parler d’un match couperet ?
"Je ne pense pas que ce soit le cas, non. C’est un match en retard, de milieu de semaine, que nous devons jouer. Il doit être vécu, sans se soucier de ce qui se passerait si on le perdait ou on le gagnait. Nous en sommes au quatorzième match de championnat et nous pourrons peut-être parler de match couperet dans quatorze ou quinze matches selon la position qu’on occupera. C’est un match que nous devons prendre au sérieux face à un adversaire qui va jouer son va-tout et nous devrons faire plus par rapport au match précédent et, tous ensemble, montrer notre valeur."
Qu’as-tu ressenti des réactions que le revers à Eupen a suscitées ?
"Il y a les observateurs, la presse et les supporters qui vivent avec leur équipe et qui sont libres de penser ce qu’ils pensent. Nous, joueurs, entraîneurs et club, devons avoir une vision globale tout en admettant que les deux derniers résultats ont été mauvais ou que nous traversons une période un peu plus difficile. Après nos six victoires, il nous était difficile de faire mieux. Il était évident que les attentes allaient être hautes. Nous sommes actuellement sixièmes avec un match de retard et si nous le remportons, nous ne serons pas mal. De plus, si je ne me trompe pas, nous possédons plus de points que la saison passée à la même journée. Il est clair que nous devons faire beaucoup mieux, mais globalement, nous sommes mieux que le championnat précédent."
Comment peut-on réagir après être sorti du Top 4 ?
"La façon de réagir varie selon les équipes, les états d’esprit. De mon côté, je n’ai jamais parlé de Top 4 ou 6. Le fait d’être sixièmes et d’avoir cinq équipes devant nous donne envie de les rattraper. Nous devons essayer de prendre le plus de points possible pour aller le plus haut possible. Je vous dirais la même chose si nous étions deuxièmes ou neuvièmes. Nous avons un championnat spécial avec beaucoup d’équipes en haut avec le même nombre de points. Cela met du piment et permet de vivre un championnat passionnant…"
La sélection de Karim Belhocine :
En revalidation : Cristophe Diandy – Massimo Bruno – Lukasz Teodorczyk – Jon Flanagan – Amine Benchaib et Ivan Goranov.
Suspendu : Steeven Willems.
Non repris : Parfait Mandanda.
Pour cette rencontre d’alignement, la formation de Waasland-Beveren est contrainte de se passer du concours de deux de ses joueurs : l’attaquant américain Joe Efford se remet seulement d’une petite fracture aux ischios et c’est Jordan Faucher qui incorpore la sélection pour pallier l’indisponibilité de Daniel Sinani.
Nicky Hayen établira son choix sur base de la liste suivante :
Jackers – Pirard – Gabriël – Schoonbaert – Wiegel – Wuytens – Gamboa – Vukcevic – Leuko – Vukotic – Mandjeck – Bertone – Jubitana – Heymans – Schryvers – Faucher – Albanese – Koita – Sula – Frey
C’est Monsieur D’Hondt qui est appelé à diriger cette rencontre.