« Nous avions effectué une bonne première période et puis, peu après l’heure de jeu, sur un coup franc dans l’axe, les Brugeois parviennent à égaliser et reviennent dans le match.
Je ne sais pas trop ce qui s’est passé mais ensuite, nous prenons encore deux buts que nous aurions pu éviter. Mais voilà, en face de nous, il y avait cette très bonne équipe de Bruges et nous savions qu’ils allaient pousser.
On devait rester regroupés et concentrés le plus possible mais malheureusement, cela n’a pas suffi.
Dans le camp visiteur, le changement tactique et la montée au jeu de Vanaken en début de seconde mi-temps nous ont été préjudiciables. Vanaken a incontestablement apporté un plus dans le football brugeois et le fait qu’il remplace Clasie semblait logique, ce dernier n’ayant pas les mêmes qualités que son coéquipier.
Nous nous doutions que la suite du match s’avérerait de plus en plus difficile et que leur pressing allait devenir encore plus intense. Alors que nous résistions bien, nous encaissons ce premier but sur une bête faute. Mais il faut bien avouer que le coup franc est très bien donné par Vormer, un très bon joueur qui a un sacré talent sur phase arrêtée.
Cette égalisation les a mis en confiance et ils ont accéléré les échanges. Les deux autres réalisations adverses sont survenues trop rapidement pour que nous puissions encore réagir efficacement.
On sait très bien que nous ne devons garder que le meilleur pour bien préparer notre déplacement à Genk mais un match dure 90, voire 95 minutes et une mi-temps, fût-elle très bonne, n’est pas suffisante pour revendiquer une victoire.
Nous sommes tous dégoûtés mais cela ne sert à rien de se lamenter, nous n’avons que 48 heures pour nous relever et aller chercher quelque chose à Genk.
Tout peut être remis en question très vite et nous n’allons surtout pas baisser les bras. Nous allons mouiller notre maillot jusqu’au bout, il nous reste deux rencontres pour prendre des points et nous classer en ordre utile pour l’Europe ! »
