C.Mata et E.Saglik : »Nous nous connaissons depuis l’âge de 13 ans. »

2 juillet 2014
  • Comment se passe le stage?

Enes Saglik : "Pour le moment tout se passe bien, nous travaillons bien pour entamer le championnat correctement, tout cela dans une bonne ambiance.
Il fait bon, les terrains sont impeccables et tout est à notre portée."

Clinton Mata: "Je partage l’opinion d’Enes. Les installations sont superbes.Nous avons tout en main pour bien préparer le championnat."

  • Les horaires et les charges de travail ne sont pas trop contraignants?

ES : "C’est tout à fait normal nous sommes en stage pour travailler,une semaine ce n’est pas trop long. Nous sommes là pour suivre le programme établi."

  • Comment envisagez vous cette saison?

ES: "Nos ambitions sont d’essayer de remporter chaque match, l’important c’est de bien commencer ce championnat.
On commence par le Standard, c’est un derby et ca va être difficile.  Nous sommes ici pour travailler cela."

CM : "C’est identique pour moi. Si je suis venu ici, c’est parce que le Sporting avait des ambitions et que le projet que l’on m’a proposé me plaisait. C’est pour ses raisons que j’ai signé à Charleroi. De plus, Charleroi est un club renommé dans le pays et possède l’un des meilleurs public du royaume. Nous allons débuter sur trois beaux matchs, à nous de bien entamer ce début de championnat et nous verrons par la suite."

  • Vous venez de la même région, vous avez déjà joué ensemble ?

ES : " Nous nous connaissons depuis l’âge de 13 ans. Nous avons débuté à Ochain, un club de quartier.Par la suite, nous nous sommes retrouvés à Visé et enfin à Eupen."

  • Vous avez toujours joué au même poste?

CM: " Enes jouait plus axial et moi, sur le flanc droit."

ES: " Nous avons passé de bons moments à Eupen. Surtout la dernière année avant que je ne quitte le club."

  • C’est nécessaire, après une période de vacances, d’avoir une telle charge de travail pour se remettre dans le rythme ?

ES: " C’est en effet nécessaire. Il faut travailler plus la course et la condition que le ballon. Le football est ainsi, il faut aussi savoir courir. Nous devons également nous préparer pour le premier match, car je pense que l’on va nous attendre. Nous travaillons bien et Fred Renotte (Préparateur physique, ndlr), gère parfaitement cela. Le tout sans exagération."

CM: " Je pense, en effet, que seul le travail paye. Nous sommes ici pour trouver la condition et ainsi constater, tout au long de la saison, que ce stage fut bénéfique. Se remettre en jambes, courir et toucher le ballon ne peut nous faire que du bien. De plus, il faut éliminer la mauvaise graisse que l’on a pu emmagasiner durant les vacances."

  • Clinton, tu t’attendais à un tel changement entre la D2 et la D1 ?

CM: " Je m’y attendais, en effet. Il est vrai que ça change beaucoup, surtout au niveau du rythme. Dans les premiers moments, j’avais parfois des difficultés à suivre la cadence. À présent, cela va nettement mieux et je suis, sans trop de difficultés."

  • Une bonne ambiance règne au sein du groupe. Le stage sert aussi à resserrer ce genre de liens ?

ES: " Exactement, le stage nous permet de mieux nous connaître. De nouveaux joueurs sont arrivés et cela permet de faire plus amplement connaissance.
Nous travaillons dans une superbe ambiance et nous en profitons, également, pour regarder les matches ensemble.
Mardi, la Belgique joue à 22h et le coach nous autorise à regarder la rencontre."

  • Voir la Belgique jouer est un peu particulier, pour toi. Tu as, en effet, été longtemps sélectionné dans les équipes de jeunes….

ES: " J’ai joué de nombreux matches amicaux, en sélections espoirs. J’ai évolué en U19 et en U20."

  • Quant à toi, Clinton, ton père est angolais, ta mère congolaise et tu possèdes, aussi, la nationalité belge….

CM: " Je possède les deux nationalités, je suis né à Verviers et j’ai disputé quelques matches avec la sélection espoirs congolaise."

  • D’où vient ce surnom, Clinton ?

CM: " Mon véritable prénom est Mukoni. Le jour où je suis né, le président Bill Clinton était élu à la tête des États-Unis et mes parents ont alors décidé de m’appeler ainsi."