DJ Joss était au stade samedi dernier. Derrière les platines, il a mis le feu à la T4.

19 août 2014
Le mixage en T4, c’est une première pour moi. J’étais déjà venu lors de la remontée du Sporting en D1, ce n’était pas pour mixer, mais juste pour présenter les projets et faire acte de présence en compagnie d’autres artistes.
J’ai toujours été supporter du Sporting, en fait depuis 1985. Je venais déjà en T4, je fais donc partie des "purs et durs supporters carolos", si on peut les appeler ainsi (rires). C’est un super public.
Le Fan Day a rencontré un bon succès, mais avec le temps qui était de la partie, et les nombreuses activités proposées, je m’attendais à voir encore plus de monde; c’est quand même dommage ! Toutefois, je remarque qu’il y a un renouveau au niveau de l’ambiance, de la mentalité et des projets qui sont mis en place par la nouvelle direction, je suis persuadé que tout va aller crescendo.
Je pense que la dynamique qui se crée actuellement est de toute bonne augure pour l’avenir. Dans mon métier, je me dois d’être très perfectionniste, je ne suis jamais content. Je suis à la limite un professionnel défaitiste. J’aime quand cela frappe fort, et quand cela frappe fort, je veux que cela continue. On avait incontestablement besoin de cette nouvelle dynamique. Je suis de la partie parce que je crois au renouveau du Sporting. Je me sens ici, comme à la maison. Quand on a besoin de moi et que je peux me libérer, je signe des deux mains pour venir animer le stade.
Dans tous les grands clubs, il y a toujours une tribune qui "parle" plus que d’autres et qui est beaucoup plus représentative de l’ambiance, de la ville et de la région. La T4, c’est quelque chose qu’il faut garder, qu’il faut gâter, qu’il faut observer de très près, car cette tribune, c’est le cœur du Mambourg. Le reste du stade doit s’éclater à regarder une T4 qui s’allume. Je suis aussi un supporter de la Juventus . Nous avons, en Italie, ce qu’on appelle la Curva, les gens viennent voir la rencontre de football, c’est évident, mais prennent beaucoup de plaisir aussi à regarder les fans et les groupes d’ultras, s’éclater. L’engouement doit partir de quelque part, la T4, c’est la mèche qu’on allume et qui embrase le stade.
Je dois avouer que je n’ai pas pour l’instant de joueur préféré et atypique comme dans le passé à l’instar de Didier Beugnies, Dante Brogno et d’autres, mais je dirais, pour le cœur et malheureusement, il joue peu pour le moment, Pino Rossini. J’ai vraiment confiance en ce gars-là.

Je travaille beaucoup à l’étranger, je distribue des morceaux dans différents pays. La Belgique, c’est bien sûr mon fief, mais je tourne beaucoup en Hollande et en Allemagne. La Belgique reste le territoire artistique où je peux le mieux créer. En fait avec mon pote, Kevin avec qui j’ai de nombreux projets, nous nous entraînons ici, mais nous jouons principalement hors frontières.