Édito d’après-match : « Du pain blanc et des idées noires… »

1 octobre 2018

Lorsque Felice Mazzù avoue qu’il lui est très difficile de se passer de Marco Ilaimaharitra, quand il couche sa sélection, on imagine que Peter Maes éprouve les mêmes contrariétés au sujet de son très talentueux ailier Steve De Ridder, un joueur que le coach carolo ne rechignerait pas de posséder dans son effectif.

Alors qu’il avait, une semaine plus tôt, participé à la qualification de sa formation en Coupe chez le voisin Olympien (il inscrivit le 0-2 et fut l’auteur des assists sur les troisième et quatrième buts des siens), il ne put, cette fois-ci, éviter une 6ème défaite (pour 2 nuls et une seule victoire contre Waasland) de sa formation qui s’alignait avec Jovanovic comme seul attaquant de pointe, Skulason et Hupperts sur les flancs gauche et droit, alors que De Ridder remplissait les fonctions d’un n° 10, juste derrière l’avant-centre Serbe.

On ne s’attardera donc pas sur une première mi-temps soporifique (aucun tir cadré des deux côtés, mais trois coups de coin à zéro, quand même, pour les Zèbres) dont la seule réelle opportunité, pour le Sporting, se situa à la 37’, lorsqu’une perte de balle adverse profita à Niane, lequel alerta Bruno dont la frappe, malheureusement, fut un peu trop croisée.

La seconde période, pour les Zèbres, se révéla de meilleure facture, nettement, sur le plan offensif – au cours des 30 premières minutes –, le dernier quart d’heure étant, résolument, à l’actif des visiteurs qui s’octroyèrent, sur l’ensemble du second volet, une possession de balle supérieure (45/55).

Après une seconde occasion échue à Bruno, à la 51’ (avec les concours productifs de Victor Osimhen et de Cristian Benavente), Gaëtan Hendrickx fit plus que mettre les pieds dans le plat pour chiper le ballon à Overmeire, et être à l’initiative de l’ébauche du 1-0 et du second but de notre stratège Péruvien, depuis le début de ce championnat, avec les malencontreuses participations de Filipovic et de De Wolf.

Si la seconde réalisation fut le parfait exemple d’une progression dans sa verticalité (récupération, au départ, de Stergos Marinos, pour un ballon qui transita, ensuite, par les pieds de Steeven Willems, Cristophe Diandy et Massimo Bruno, avant d’atterrir dans ceux d’Adama Niane), la réduction du score, par Tirpan, fit raviver de légitimes sentiments d’inquiétude… qui, finalement, ne furent que le prélude à un soulagement encore plus jubilatoire, au coup de sifflet final.

Après avoir mangé leur pain blanc, suite à leur succès chez nos amis Dogues, les troupes de Peter Maes s’en retournèrent, à l’ombre de leur Clocher de l’Eglise Saint-Laurent, avec quelques idées noires…

Quand le Sporting s’élance… We Are Charleroi !