« L’appétit vient en mangeant ! », « Au plus que tu le goûtes, au mieux que ça te goûte ! » ou encore « Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer ! » … Voici quelques maximes qui résument à la perfection la relation du Sporting de Charleroi avec les playoffs 1. Les Zèbres ont pris part à ce prestigieux mini-championnat à trois reprises lors des 4 dernières saisons, dont deux fois consécutives en 2016-2017 et 2017-2018.
Un club qui grandit comme le matricule 22 ne peut évidemment plus se passer de faire de cette qualification un objectif majeur de la saison, même si la concurrence est rude entre les formations du subtop qui veulent toutes compléter un top 6 final où figurent régulièrement celles du « Big 5 » de Pro League. Cet exercice 2018-2019 donnera lieu à la 10e édition – déjà – des playoffs 1. Et pour la 10e saison, donc, on aura disputé plus de 2/3 de la phase classique du championnat au moment où la trêve hivernale donnera un certain coup d’arrêt, ou tout au moins marquera une pause, aux spirales positives ou négatives des acteurs de la D1 belge.
Et si l’on conviendra tous que rien n’est joué aux deux tiers d’une compétition, l’expérience montre que le sextet de tête de fin décembre est souvent identique à celui qui se qualifie pour les playoffs 1 au soir de la 30e journée de championnat. Ce fut le cas 5 fois déjà, sur 9 éditions révolues, dont les trois saisons où le Sporting s’était invité dans le top 6. Hormis lors l’exercice 2009-2010 qui instaurait la nouvelle formule – où Genk et le Standard avaient été surpris par Saint-Trond et Courtrai en fin de saison régulière – jamais deux clubs ne sont restés sur le carreau en mars. Il n’y a d’ailleurs guère que sur les trois dernières saisons qu’une formation a quitté un top 6 dont il faisait pourtant partie au passage d’une année civile à l’autre : l’Antwerp au profit du Standard la saison passée, Malines pour La Gantoise en 2016-2017 et… Charleroi au bénéfice de Genk en 2015-2016.
Statistiquement, on s’aperçoit là de l’importance de figurer dans le top 6 à la trêve… et l’on comprend le souhait farouche de Felice Mazzu et ses troupes de passer le cap 2019 à la 6e place, au moins, du championnat. Il reste deux matches, et donc 6 unités à prendre, pour que ce vœu se réalise. Mardi prochain, bien sûr, au Stade du Pays de Charleroi face au Standard. Plus qu’un rival historique, le cercle liégeois, actuel 7e, est aussi un concurrent direct pour la qualification aux playoffs 1.
Mais avant ce derby, un déplacement à Zulte-Waregem ce dimanche attend les Carolos. Périlleux, parce que les gars de Francky Dury signent un début de saison désastreux (13e et 3 points d’avance sur la lanterne rouge) et qu’il faut se méfier des bêtes blessées, surtout dans leur antre. Statistiquement favorable néanmoins, parce que la défense flandrienne est une véritable passoire qui a déjà pris 41 buts et que les Zèbres n’ont plus perdu au Stade Arc-en-Ciel depuis près de 74 mois, l’emportant même 0-4 le 26 décembre dernier pour boucler 2017 en beauté…
Tous derrière les Zèbres !