" Tout ce que fait Damien Marcq, quasi à chaque fois, est important et indispensable, maintenant, je ne vais pas envie de parler maintenant de Damien, je préfère parler de tout le groupe qui a joué vraiment comme des hommes, avec de la maturité, avec une grosse envie, avec un super-grand état d’esprit et je pense que pour venir chercher quelque chose à Anderlecht, ce sont des valeurs importantes. Il est vrai que le spectateur, le supporter anderlechtois ou les gens neutres diront que dans le contenu, nous n’avons pas eu nécessairement, une grosse animation. Chacun joue avec ses valeurs et ses moyens. Quand on vient gagner 0-1 à Anderlecht, alors que nous n’avions plus pris de points depuis dix ans, je pense que l’on peut mettre les valeurs collectives en évidence et dire, peut-être, qu’Anderlecht manquait d’énergie, de chance, mais le mérite de ce groupe, il est là aussi parce que chacun se bat en fonction de ses moyens.
Le classement n’est pas important, ce qui est important, c’est que depuis deux matches, on a retrouvé le Charleroi de la phase classique avec des valeurs auxquelles on ne peut pas se détacher. Sans ces valeurs-là, Charleroi n’arriverait pas à récolter des points, à gagner un match, comme celui d’aujourd’hui. Le classement reste le classement ; il y a encore cinq matches à jouer. Pour nous, le plus important, c’est de continuer à avoir envie d’être bon dans ces POff1 alors que l’on nous considérait comme le petit Poucet. On est le petit Poncet, mais avec l’envie, avec le plaisir, avec l’organisation et un état d’esprit, on prendra encore des points.
Dimanche, ce sera un match très dangereux : quand on sort d’une victoire face à Anderlecht, et que l’on va chez un concurrent direct, il faudra remettre les pieds sur terre, retrouver de la sérénité et se dire que si on diminue de niveau contre Ostende, on va le payer cash.
Le dispositif de départ avait été mis en place, tout simplement pour former un carré avec les deux attaquants, pour laisser le ballon à Mbodji et Spajic et essayer de fermer tous ces mouvements perpétuels de Dendoncker, Tielemans, Trebel et Hanni qui rentraient à l’intérieur. L’objectif était d’avoir quatre joueurs dans cette zone médiane et que les attaquants coulissent en fonction des sorties des défenseurs centraux, mais aussi prennent en charge, les décrochages des Dendoncker, Trebel et Tielemans. Cela a bien fonctionné à certains moments, moins bien, à d’autres, mais je pense que l’état d’esprit a pris le dessus sur ce fonctionnement.
Je n’ai pas regardé les ralentis et les phases litigieuses. Si un penalty n’a pas été sifflé, tant mieux pour nous. La semaine dernière contre Zulte, on aurait pu revendiquer aussi un penalty. On n’en a pas parlé, donc je ne vais pas en parler non plus. "