"Nous avons vécu un très bon stage au niveau de la mentalité et de l’état d’esprit. J’ai retrouvé un groupe avec du plaisir, des sourires, de l’envie; ce que je n’avais plus vu malheureusement en fin de saison dernière. Ça fait du bien, ça rebooste aussi un entraîneur, un staff, ça donne envie vraiment de recréer des choses.
Ensuite, on a fait une très grosse charge physique et je pense que les joueurs ont bien digéré et bien accepté tout cela – quand je dis "accepté", c’est physiquement, pas mentalement –, ça s’est bien passé, on n’a pas déploré de gros incidents au niveau des blessures même si, malheureusement, il y a l’absence de Nicolas Penneteau – avec qui on va voir au jour le jour comment son dos évolue –, il y a la blessure de Willy Semedo qui n’a pas pu terminer le stage (ce n’est pas une blessure grave mais c’est une blessure qui l’a empêché de participer à toutes les séances), la petite gêne de Kaveh Rezaei à son genou; sinon, dans l’ensemble, on peut être satisfait d’un stage comme celui-là.
Il y a pas mal de différences entre un stage d’été et un stage d’hiver. En stage d’été, on prépare le groupe avec des grosses charges physiques pour qu’il puisse tenir le plus longtemps possible, au moins jusqu’au mois de décembre. Il y a certaines mises en place tactiques et surtout des grosses charges physiques. Ce sont les deux paramètres différents par rapport à un stage du mois de janvier où là, ce sont plutôt des rappels et beaucoup de corrections de tout ce qui a été fait entre août et décembre. Et puis, on sait très bien que le mois de janvier est une période où certains arrivent et, peut-être où d’autres partent même si c’était le cas ici au mois de juin. On redémarre une nouvelle saison, à zéro, même avec de nouvelles têtes tandis qu’au mois de janvier, c’est peut-être une continuité avec quelques aménagements.
Du côté des arrivées, on ne va pas parler d’intégration pour Jérémy Perbet, il connaît Charleroi comme sa poche. Ce n’est pas son premier passage; avec lui, il n’y a aucun problème. En ce qui concerne les deux Iraniens, il va falloir un peu de temps au niveau de la langue pour que tout le monde se comprenne. Ce sera le paramètre le plus important. Par rapport aux échanges avec Omid, cela se passe très bien puisqu’il commence à canaliser l’anglais. Avec Ali, c’est un peu plus compliqué mais j’espère que l’on évoluera ensemble très, très vite.
Ensuite, pour évoquer les deux jeunes qui nous ont accompagné lors de ce stage, c’est très bien, c’est fantastique. Mikael Falzone est tout jeune, c’était prévu qu’il ne participe pas aux matches amicaux. Il était présent pour pallier, juste en cas de gros problème. Pour le second, on a assisté à la naissance d’un Maxime Busi qui a évidemment encore beaucoup à apprendre; il doit acquérir beaucoup d’expérience mais je suis très satisfait.
Enfin, Charleroi reste Charleroi. Donc, Charleroi doit toujours travailler en fonction de ses moyens. Et s’il est vrai que le Club a évolué dans pas mal de domaines; financièrement, c’est vrai que le Club est certainement un peu mieux, Mehdi Bayat vous le dira. Mais le Club et tout le monde, on s’est fixé des objectifs. Personne ne comprendrait que Charleroi n’ait pas comme objectif de jouer le Top 6 et je pense que si l’on pouvait encore amener l’un ou l’autre joueur de qualité, ça ne ferait pas de tort, surtout dans certains postes afin d’avoir un peu plus de concurrence."