F. Mazzu : Réactions d’après match.

7 février 2016
 
 
 
 
"Je pense que ce soir, au niveau de la technicité, nous avons été inférieurs à Zulte même si nous aurions du rentrer à la mi-temps avec le score de 0-1.
Nous offrons l’égalisation et relançons complétement Zulte dans le match.
 
Au niveaux des mouvements qui étaient dessinés, Zulte était meilleur que nous. Nous avons gagné ce match sur un état d’esprit extraordinaire, sur une très grosse volonté. Parfois, lorsque l’on est moins bien footballistiquement parlant et que l’adversaire nous est supérieur, il y a d’autres valeurs sur lesquelles on doit compter. Aujourd’hui, nous avons la chance de compter sur de l’envie, sur un très gros état d’esprit, sur des courses, sur un travail de toute une équipe que cela soit dans les zones défensives ou offensives. Quand Zulte à égalisé en fin de rencontre, nos adversaires tenaient à la victoire, ils ont tout porté vers l’avant et pourtant, nous avons eu la chance de profiter des derniers espaces qu’ils ont laissés. Nous sommes arrivés à la 92 ème en supériorité numérique dans le rectangle adverse et cela nous a permis de remporter les trois points.
 
Nous allons prendre match par match. Chaque rencontre a sa vérité. Courtrai est également une équipe très athlétique, à l’image de Zulte. J’avais dit à mes joueurs et je le répéterai la semaine prochaine qu’au niveau de la taille, nous sommes inférieurs à notre adversaire. À nous d’être un peu plus malin, d’anticiper, passer devant et ne pas se coller pour jouer le duel. Nous l’avons fait, à certains moments, ce soir. Nous nous devrons d’être plus performants la semaine prochaine afin de glaner les trois points face à Courtrai, qui finalement reste une très bonne équipe.
 
Cristian Benavente a de la marche. Il n’avait plus joué avant de porter la vareuse zébrée, depuis un certain temps.
En général, ce qui se passe dans le championnat belge, c’est que lorsque des nouveaux joueurs arrivent, on les met directement dans l’équipe. La question qu’il faut se poser, c’est "est-ce que l’on risque de perdre les joueurs que l’on enlève et est-ce que l’on risque de perdre ceux que l’on met".
Nous essayons, chez nous, de faire cela à petite dose. La semaine dernière, il est rentré à un quart d’heure de la fin. Aujourd’hui, il a presqu’une mi-temps dans les jambes. Il faut savoir aussi qu’en faisant rentrer un joueur comme Cristian, en cours de match, l’adversaire doit s’adapter, l’adversaire doit changer son organisation et sa manière de défendre. Nous l’avons vu, la semaine dernière, sur l’infiltration effectuée par le garçon et par son but, nous l’avons également vu ce soir où il a été complètement libre. La réflexion est de savoir si c’est bien de le lancer déjà en démarrant la rencontre ou de l’utiliser comme on le fait actuellement.
Il n’y a pas que le fait de tenir compte que du joueur : nous avons un dispositif, qui pour le moment, fonctionne. Avec un joueur comme Cristian, en le faisant prester à sa meilleure place, il y a un changement de dispositif qui doit s’opérer. Je pense que cela aussi, il faut le faire graduellement et pas le faire n’importe comment… Parce qu’un nouveau joueur arrive, on le place, on sort un attaquant, et donc, cela fait un changement de dispositif.
Dans la philosophie que nous mettons en place, c’est peut-être moins cohérent. "