"C’est une montagne qui s’est abattue sur nos têtes, par rapport au résultat, à l’extrême domination de Bruges.
Et je tiens, ce soir, à prendre toute la responsabilité de la défaite, par rapport à la mise en place que j’ai effectuée, en tout cas, sur cette première période où Bruges a eu l’intelligence, par l’intermédiaire de leur entraîneur, de changer les mouvements, ainsi que par rapport à notre match de championnat où on avait eu la chance de faire 3-3.
Je pense que les décrochages de Diaby et de Wesley, associés aux pénétrations de Vormer et de Vanaken, nous ont fait très mal. Au niveau des prises en charge, ils ont réussi à créer beaucoup d’espaces dans notre ligne de 5 et, par conséquent, c’est ma responsabilité qui est engagée, et pas celle des joueurs, dans une défaite comme nous l’avons subie ce soir.
Les joueurs ont fait les courses, ils ont eu la volonté, ils ont essayé. C’est vrai que l’on a été dépassé dans quasiment tous les secteurs et c’est certainement dû au manque d’automatismes par rapport au dispositif que j’ai mis en place. On a joué très bas, on n’a pas su ressortir avec Benavente, Baby et Rezaei parce que la possession ainsi que les décalages étaient à Bruges.
Et lorsqu’on a eu l’opportunité de se créer une superbe occasion à 1-0, nous n’avons pas su la mettre au fond, au moment où Kaveh s’est présenté en 2 contre 1. Si nous avions réussi à marquer, nous aurions égalisé mais je ne dis pas que le match aurait tourné autrement car on a vu un grand Bruges aujourd’hui.
Le positionnement de mes joueurs n’était vraiment pas bon et c’est essentiellement de ma faute. Quand on commence un match à Bruges et que l’on prend un but après 42 secondes, le doute s’installe et l’adversaire devient encore plus fort, appuyé, évidemment, par le public.
On a fait un match un peu comme celui de Coupe de Belgique où on avait été submergé. La victoire de Bruges est amplement méritée et il n’y a rien à dire là-dessus.
A partir du moment où tout le monde est conscient que cela a été un non-match collectif, que l’adversaire était supérieur, que la mise en place n’était pas bonne et qu’il reste encore 6 matches derrière, cela ne doit, en aucune manière, venir plomber la suite de nos Play Offs et nous ne devons certainement pas baisser les bras. Ce soir, les joueurs n’ont pas lâché. Ils ont été battus parce qu’en face, il y avait un grand Bruges. Il reste 6 rencontres pour se relever et prendre des points. Il n’y a encore rien qui est fini.
Le seul moyen de réagir est de bien analyser la situation. Je dois faire les bons choix pour dimanche, les joueurs ne doivent pas se poser des questions, ils ont fait ce qu’ils ont pu par rapport aux consignes qui leur ont été données et j’espère que celles que je communiquerai pour le match de ce dimanche seront les bonnes."
.jpg)