.jpg)
" Le fait de revenir de Genk avec au moins un point ne nous placera pas définitivement dans les Poff1. il restera 3 matches qui seront aussi importants. C’est clair, nous allons jouer un match très difficile contre Genk. Ils reviennent de loin. C’est à nous de se préparer et de poursuivre notre bonne lancée dans le sprint final. Si nous montrons le meilleur visage de nos dernières rencontres, cela devrait bien se dérouler.
Nous irons à Genk avec l’ambition de revenir avec le maximum de points possibles. Personnellement, je ne calcule pas ce qui va se passer, combien de points il faut aller chercher, etc. Les joueurs ne doivent pas se focaliser sur ce qui est mathématique. Il faut juste penser au match, comment on va jouer ?, avec quel mental on va se rendre là-bas ? … Et c’est tout. Nous sommes confiants. Nous savons que nous sommes en phase de réaliser du bon travail. Nous nous sommes forgés un très bon mental. Nous avons remporté notre dernière rencontre avec les tripes, la rage, de l’agressivité positive et un très bon esprit d’équipe. Il faut juste garder cela et ne rien changer.
Je suis très content lorsque l’on gagne. J’aimerai, évidemment, marquer à chaque match. Les victoires me font oublier ce petit truc. Je travaille pour aider l’équipe, marquer et bien jouer surtout.
Je ne cherche pas à être le leader de l’équipe. J’essaie de me fondre dans l’équipe.
Nous n’avons pas à Charleroi, de grosses pointures individuelles, c’est plutôt une équipe qui travaille tous ensemble. C’est cela la force de Charleroi. Je ne suis pas venu ici pour faire ma star, je ne suis pas un leader. Je fais partie du collectif. Nous poussons tous ensemble. Si, par mon expérience, je peux apporter un petit plus au groupe, c’est certain, que je le ferai. Maintenant, ce n’est pas toujours moi qui gueule, qui donne le petit coup de pouce, il y a Nicolas, qui avec son expérience apporte beaucoup. La force aussi de Charleroi, c’est qu’il y a beaucoup de caractère parmi les joueurs. Tout le monde se booste.
Jouer avec David ou avec Chris, pour moi, il n’y a pas beaucoup de changements. Le coach donne ses directives et nous les appliquons.
À Genk, il faudra rester compact, un peu comme nous l’avons produit en première mi-temps, à Bruges. Nous leur avons fait beaucoup de mal en restant bien organisés. Les lignes étaient proches. Nous devrons pratiquer de la sorte, sur toute la longueur du match, cela nous évitera d’avoir la sensation de courir après la balle et de se faire manipuler par l’adversaire. Cela demande beaucoup d’énergie. Maintenant, Genk, ce n’est pas Bruges. Il faudra s’adapter aux circonstances du match. Si l’on voit que nous sommes supérieurs, nous mettrons la pression.
Ma complicité sur le terrain avec Benavente ne s’explique pas. Cristian s’est libéré depuis quelque temps. Pour ma part, j’aime bien jouer avec quelqu’un derrière moi, des joueurs qui bougent beaucoup. C’est plus facile de jouer en une seule touche, le danger pour l’adversaire est accru, car le jeu est plus rapide. C’est un jeune joueur talentueux qui a une grosse marge de progression. Le meilleur, pour lui est à venir. Nous nous parlons souvent ; avant le match, mais aussi sur le terrain. Ce n’est pas toujours évident, car il parle peu le français (rires) mais c’est quelqu’un qui comprend très vite le jeu. Il a la vista et on se trouve facilement. Il est très intelligent, a le sens du but et a de très bonnes sensations dans les dribbles. "
.jpg)
