« Nous avons le sentiment de revanche car nous avions hyper bien préparé notre match de Coupe et nous n’étions pas à notre niveau. La Coupe était notre objectif, nous l’avons perdu et maintenant, c’est le championnat. C’est complètement différent mais, cette fois, nous avons appris des choses que nous allons essayer de changer. Par rapport au système de Bruges qui est différent, leur manière de jouer, étudier plus spécifiquement leurs mouvements et leurs automatismes.
Ce qui nous a posé le plus de problèmes lors de ce match de Coupe, c’est surtout leur énorme détermination, comme sur les buts lors des phases arrêtées qui ont été données très rapidement et où on n’a pas eu le temps de réagir. C’est très difficile de prendre la bonne décision. Malheureusement, on crée trop d’espaces et on n’arrive pas à fermer. On essaie aussi de repartir en reconversion mais on ne soigne pas l’organisation défensive. Dans ces situations-là, on le paie cash.
Mais ce serait trop facile de ne retenir que cela car le football évolue et je suis certain que Bruges va présenter un visage différent. Non seulement, nous devrons retenir ce qui s’est passé mais aussi présager ce qu’ils vont pouvoir bien montrer.
Les 15 ou 20 premières minutes seront déterminantes car Bruges est une équipe qui sort à fond, d’autant plus quand elle évolue à domicile. L’ambiance, le public, ce sont des facteurs qui jouent leur rôle et chaque équipe qui se déplace chez eux le sait.
Franchement, je ne sais pas si leurs défaites en Championnat et en Coupe vont nous être profitables… On ne le saura qu’après notre match (rires) ! Néanmoins, Bruges reste la meilleure équipe du Championnat. Maintenant, ce sont aussi des humains qui peuvent connaître, sans savoir pourquoi, une baisse de régime avec moins de réussite. Mais s’il y a la moindre lacune, la moindre faiblesse, nous allons essayer de tout faire pour en profiter.
En Coupe, il y a eu des événements qui n’ont pas été en notre faveur mais nous ne devons pas chercher des excuses. Dimanche, nous nous déplacerons pour les trois points car il n’y a que la victoire qui nous intéresse. Nous sommes des compétiteurs. Nous avons besoin de points car la fin de la phase classique se profile et des équipes poussent derrière pour bien se classer.
Le fait que, depuis la reprise, l’on encaisse plus rapidement sans toutefois trop concéder d’occasions, c’est en rapport avec le profil offensif de l’adversaire. Notre travail collectif doit surtout se concentrer à ne rien donner et à nous permettre de nous rendre compte de nos erreurs défensives. Avec la confiance, à long terme, nous en verrons le résultat.
Il faut bien se dire aussi qu’avec le type de championnat dans lequel nous jouons, il est très difficile de gagner un match et de scorer. C’est pour cela que nous devons être intransigeants derrière et pouvoir être concret à la relance. On doit pouvoir dépasser nos limites pour y arriver, tout en composant avec la qualité de l’adversaire.
Pour le match de dimanche, la motivation, l’envie et l’excitation viendront tout naturellement. On doit l’aborder avec calme et confiance.
J’aime bien m’exprimer lorsque je dispose de toutes les informations relatives à un match vécu, ce qui n’est pas le cas durant celui-ci. Si l’on est fâché par rapport à une prestation ou un résultat et que l’on n’ait pu collecter suffisamment d’informations, il est préférable alors d’attendre un ou deux jours pour mieux l’analyser, plus calmement, et d’une façon plus cohérente. »
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