Le dernier jour de stage procure toujours un sentiment étrange… On peut, tout aussi bien, avoir envie de retrouver ses pénates, son petit coin de terre de Charleroi ou… avoir un petit goût de trop peu, tellement on n’a pas vu le temps passer.
D’un autre côté, il est temps de se refondre dans le quotidien, après une semaine de mise au vert, ou, autrement dit, de phase pré-compétitive.
La préparation, que ce soit d’un point de vue physique ou tactique, va prendre, dans les jours qui suivent, une autre dimension afin que les joueurs soient dans une condition optimale, avant les trois coups qui se profilent dans quinze jours.
Comme Karim Belhocine avait donné quartier libre à son groupe, hier soir, le petit-déjeuner était prévu à la même heure qu’hier (9 h 30).
Le noyau – hormis les gardiens, qui ont travaillé sur un terrain annexe – s’est retrouvé à 10 h 45 pour une séance qui a débuté par des une-deux rapides avec transmission dans l’espace. L’accent était mis sur la manière de bien allonger ses passes et sur les capacités de réaction au démarrage.
Puis, les joueurs ont été répartis en deux groupes avec, en alternance, l’utilisation des célèbres parachutes (aux couleurs noire et blanche, il va de soi) pour une des deux parties, et, pour l’autre, de la course libre, pendant une durée de huit minutes, afin de travailler l’explosivité.
Ensuite, les conditions climatiques se sont quelque peu dégradées, durant la seconde moitié de la séance. En effet, c’est sous la pluie que le noyau s’est livré à des exercices de transmission en trois touches de balle, au maximum, en diagonale, en triangle et losange, avec basculement lors des échanges, à l’exception de David Henen – pris en charge par nos kinés Tristan Blyckaerts et Frédéric Vanbelle – et de Núrio laissé aux soins de la cellule médicale.
Tous les Zèbres sont dans la course…
L’effort est intensif… On ne lâche rien !
L’explosivité, à l’épreuve, avec l’utilisation des fameux parachutes… en noir et blanc, s’il-vous-plaît !
Place aux combinaisons…
Un peu de récupération, pour Malick Keita et Mamadou Fall.
La dernière séance de l’après-midi sur le sol allemand s’est déroulée en toute cordialité et symbiose mais, aussi, avec sérieux et professionnalisme.
La première partie a consisté à un léger échauffement suivi d’actions axées sur le pressing en trois groupes de sept joueurs, avec, comme leitmotiv, fixer dans une zone pour jouer dans une autre.
Enfin, trois buts avaient été disposés pour les trois mêmes groupes dont quatre joueurs devaient se positionner en carré et avaient pour mission de marquer, à tour de rôle, sans que le ballon ne marque un temps d’arrêt. L’équipe qui avait marqué le plus de buts… avait le droit, bien évidemment d’exprimer sa joie, comme elle le souhaitait !
Maintenant, il est temps, déjà, de songer à rassembler ses affaires…
Mamadou Fall, Gjoko Zajkov et Ryota Morioka écoutent les consignes.
Toute la détermination dans la frappe de David Pollet.
Travail de frappes au but, en soignant le calibrage et la précision.
Et si on vous disait que ce sont les vainqueurs ?