LES 10 ANS DE LA REMONTÉE EN D1 – EPISODE 3 : RCSC – Alost

23 octobre 2021 #Remontée

C’était le 23 octobre 2011. Après un début de championnat compliqué, le Sporting de Charleroi relève la tête en débutant une série de victoire. Parmi celles-ci, celle acquise face à Alost. A l’issue de cette journée, les Zèbres intègrent le top 4, qui ne sera plus jamais quitté.

Sporting Charleroi 4–1 Alost. Le contexte. 

Pour le compte de la dixième journée, le Sporting de Charleroi reçoit l’Eendracht Alost, qui occupe la 8e place.

Après un début de saison compliqué, le Sporting entame une série intéressante de trois victoires d’affilée et s’acclimate au championnat de D2, qui est plus physique en engagé que la D1.

La recette de Tibor Balog, coach des Zèbres, commence à rapporter ses premiers points. L’équipe, quant à elle, entame sa progression et débute une période faste.

Ce 23 octobre, il n’y aura pas photo entre les deux blocs, tellement les Zèbres vont prendre le dessus sur les Oignons.

Dès la fin du premier quart d’heure, Gueye, accroché dans le rectangle, obtient un penalty et se fait justice lui-même pour ouvrir la marque.

Dix minutes plus tard, il inscrira son second but du match, son dixième de la saison déjà, sur un corner de Kaya.

Six minutes plus tard, l’attaquanrt Carolo inscrit un hat-trick parfait, sur un nouvel assist de Kaya, via coup-franc.

La seconde mi-temps sera moins rythmée, les Oignons en profitent d’ailleurs pour réduire l’écart. Dans les arrêts de jeu, Gnohéré obtiendra lui aussi un penalty dont il se chargera pour faire 4-1 et sceller ainsi le score.

Le témoin privilégié : Samuel Fabris 

Samuel, quels sont tes souvenirs de la descente en D2?

C’est le plus mauvais souvenir de ma carrière. J’ai vécu ça des tribunes comme j’étais gravement blessé à Lokeren. Et dans ces cas-là, on se sent impuissant parce qu’on aimerait tellement aider l’équipe.

Pour la reprise en D2, quels sont tes sentiments qui prédominent ?

Pour moi, à ce moment-là, le plus important c’était de rejouer au football et que mon genou tienne. Comme j’étais resté plus de 6 mois sans jouer, j’avais faim de football et hyper motivé à faire remonter le club.

Au vu de l’effectif, tu étais positif quant à la remontée en D1?

Oui, très positif parce que l’on avait gardé presque tout l’effectif qui était en D1.

Malgré tout, le début de saison fut assez compliqué, tu en tirais déjà des inquiétudes ?

C’est vrai qu’on avait mal commencé mais on savait qu’on avait la qualité pour être champion et quand Tibor Balog a repris le groupe, ça été le déclic parce qu’il donnait beaucoup de confiance aux joueurs, ce qui nous manquait après la descente.

On ne peut pas oublier les supporters, très présents malgré le fait que ce soit la D2 ?

Oui, bien sûr ! C’est en partie grâce à eux qu’on est remonté. C’était magnifique de jouer devant autant de supporters, ça restera à jamais gravé dans ma mémoire.

Finalement, le titre. Un grand soulagement ?

Oui, bien sûr ! Une fierté aussi d’avoir pu faire remonter le club directement et d’avoir bien fait notre job, comme Mehdi l’avait très bien fait ainsi que  tous ceux qui ont travaillé pour nous cette année-là.