M. Bayat : « Un nouveau cycle »

24 juin 2019

"C’est un novice heureux que vous avez devant vous. Novice, car c’est la première fois que j’ai à présenter un nouveau coach et un nouvel entraîneur-adjoint. Depuis la reprise, en 2012, je me trouve dans une situation particulière. Après de nombreuses rumeurs, qui revenaient chaque année, nous avons connu le départ de Felice Mazzù.

Il s’est passé une période où j’avais des idées, mais où il était innoportun de prendre contact avec un futur entraîneur. Nous n’avons pas été pris de court, nous voulions trouver une personne qui se retrouverait dans nos valeurs.

C’est pourquoi, je suis heureux d’avoir trouvé un profil tel celui de Karim Belhocine pour être l’entraîneur du Sporting Charleroi. Une personne qui comprend nos valeurs et nos idéaux.
Depuis 2012, le club a grandi. Nous sommes, aujourd’hui, dans le top 6 du championnat et avons réussi la majorité des objectifs fixés par le plan 3-6-9. S’en suivront les objectifs du plan "Horizon 2023".

Le choix de l’entraîneur était très important. Il devait s’adapter à notre philosophie et à l’image que nous voulons véhiculer.
Avec Karim Belhocine, j’avais face à moi, une personne qui a marqué les vestiaires où il est passé. De plus, il a fait de l’excellent travail, dans des conditions parfois compliquées. C’est une personne intègre, honnête et travailleuse. Cela correspond pleinement aux valeurs du Sporting. C’est pour ces raisons que Karim Belhocine mérite de recevoir sa chance et nous allons accompagner, aider, Karim à faire progresser Charleroi.

Notre objectif, avec Karim, est de travailler sur le long terme. Vous le savez, contrairement à mon oncle, je ne suis pas un grand consommateur d’entraîneurs. Le Sporting d’aujourd’hui n’est plus le Sporting de 2012 et je suis persuadé que Karim Belhocine possède les forces requises pour nous aider à grandir.

6 ans, c’est long et nous voulions sortir de notre zone de confort. Si nous devions changer de staff, il nous fallait, surtout, tourner une page.
Ce matin, j’ai rencontré Michel Iannacone. Nous avons discuté et avons décidé de nous séparer.
Michel est quelqu’un d’exceptionnel et je suis convaincu, au vu de ses qualités, qu’il trouvera très vite un nouveau poste.
Nous allons, avec Karim Belhocine et Mario Notaro, discuter de ses nouvelles fonctions et des missions qui lui seront dévolues. Notre volonté est de garder Mario. Mais la décision lui revient.

Nous sommes en bonne voie pour commencer un nouveau cycle de travail. La charge est haute, mais nous ne sommes pas là pour dire que nous jouerons le maintien et garderons les mêmes objectifs (J’ai promis de ne plus citer l’un de nos objectifs. Donc, tel Harry Potter et son vieil ennemi, je ne le nommerai pas….).
À l’exception de Victor Osimhen, le groupe reste le même. À présent, nous devons franchir un palier et continuer à progresser."