Stage Portugais: Guillaume François : « Ma blessure n’est plus qu’un vieux souvenir »

3 janvier 2016

" Après le match contre Genk, je suis allé retrouver ma famille pour la Noël et j’ai fêté le nouvel en compagnie d’amis. Tout cela fut bref, car nous nous sommes très vite remis au travail. Même si cela fut court, j’ai eu le temps de faire tout ce que j’avais à faire et à profiter, un peu, de ces moments. Une période de repos comme celle-là permet de souffler, de recharger les batteries, sans perdre de physique, d’endurance ou d’autres paramètres.
Je ne me ressens plus de ma blessure. Le plus gênant, dans cela, fut l’inflammation qui s’est développée. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un souvenir. J’ai fait en sorte de me renforcer, afin que cela ne revienne plus. Mais un travail quotidien reste à faire et pour cela, je dois me rendre, régulièrement, à Monceau et suivre un programme pour que cela ne se manifeste plus.
Cela m’était arrivé à l’échauffement, lors du déplacement à Lokeren. Tout était parti d’une déchirure à l’adducteur, qui s’est transformée en inflammation tendineuse. Au final, cela a mis plus de temps que prévu pour guérir. Mais là, je suis enfin de retour, pour de bon. Je m’étais, déjà, entraîné avec le groupe la semaine avant d’affronter Genk.
Ici, nous avons une grosse semaine de stage et si je passe cette semaine sans ressentir de douleurs et en pouvant me donner à 100%, je serais satisfait et je pourrais dire que tout cela n’est qu’un vieux souvenir.Suite à cette blessure, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Je dois, dès lors, me refaire une santé, retrouver le rythme et être assez vite dans la course pour briguer une place dans l’équipe. J’ai la polyvalence pour évoluer dans le milieu ou à l’arrière droit, mais je garde une préférence pour les tâches offensives.
J’avais, d’ailleurs, débuté la saison à ce poste. Mais si je dois aider dans le secteur défensif, cela ne me gêne absolument pas. Le plus important étant de se mettre au service du groupe et du collectif.
Lorsque l’on regarde le classement, nous sommes à la sixième place. Certaines personnes ont crié trop vite aux gros problèmes. Il faut admettre que c’est une saison particulière et même si le Top 6 commence à se dessiner, il y a plusieurs équipes qui se tiennent dans peu de points.
Il reste désormais neuf matches, c’est à nous de garder cette place et de faire les résultats nécessaires pour participer, à nouveau aux PO1. Ne pas participer aux PO1, après les avoir disputé l’an passé, mettrait un coup au moral. Nous avons l’équipe pour y arriver, car dans nos beaux jours, nous pouvons rivaliser avec n’importe quel adversaire.
Avec Francis, Parfait et Javi, nous faisons partie des plus anciens du noyau. En quelques années, nous avons pu voir l’équipe a évoluer de manière positive.
J’en suis à ma dernière année de contrat et je verrais ce que l’avenir me réserve. C’est ainsi dans le football, on ne sait jamais de quoi demain sera fait…."