Pendant que toute la Belgique se réjouit de la première place des Diables au ranking FIFA, tous les clubs de Pro League se préparent à retrouver le chemin des stades après la trêve internationale du week-end dernier. Il y a un mois déjà, alors que le Sporting était dans une bien mauvaise passe, Felice Mazzu avait réussi à tirer bénéfice de la précédente trêve internationale – comme à chacune d’entre elles depuis qu’il est à la tête de l’équipe, d’ailleurs – pour remettre les siens à flots. Résultat des courses : une qualification en Coupe de Belgique mais aussi et surtout 8 points de pris sur 12 possibles, soit le 3e meilleur bilan de l’élite sur les 4 dernières rencontres de championnat !
Ce dimanche, pour la reprise, les Zèbres se rendront à Courtrai, au Stade des Éperons d’Or. Paradoxalement avec cette union qui anime les supporters des Diables, dont nous avons déjà abordé l’exploit ci-avant, qu’ils soient du nord ou du sud du pays, l’enceinte courtraisienne doit son nom à la fameuse bataille éponyme, célébrée aujourd’hui comme Fête de la Communauté flamande tous les 11 juillet. Pour la petite histoire, des milices communales flamandes s’opposèrent et vinrent à bout des troupes françaises du Roi Philippe IV le 11 juillet de l’An de Grâce 1302, sonnant par la même occasion le début de leur indépendance…
Nous sommes aujourd’hui bien loin de ses évènements et, au sein du club courtraisien, les Francophones sont toujours les bienvenus. On dénombre en effet sept éléments français, quatre wallons ou bruxellois (dont les anciens carolos Kage et Ulens) et le Luxembourgeois Maxime Chanot dans l’effectif courtraisien. Ce dernier est mené par le natif de Soignies Johan Walem, lui-même assisté des Français Belhocine et Berthelin !
Côté carolo, « Union » est le mot qui prime. Felice Mazzu a d’ailleurs souligné la force de son collectif après la victoire face à Zulte-Waregem, et la générosité de ses gars qui, jusqu’au-boutistes, ont tout fait pour ne pas prendre de but en toute fin de match, à l’instar d’un Stergos Marinos qui se « déchirait » pour sauver un ballon à même la ligne, quand les Flandriens se sont mis à pousser ferme… La communion est aussi de mise, entre les partisans carolos, les Zèbres qu’ils encouragent et un coach qu’ils adulent. Cette communion, qui prend aux tripes tellement elle est belle, ne peut être qu’annonciatrice de belles choses…
Tous derrière les Zèbres !