Un nouveau cycle pour les dirigeants, un nouveau défi pour l’entraîneur, son staff et les joueurs, de nouvelles rencontres trépidantes pour les supporters; bref, une nouvelle saison pleine d’espoir et d’optimisme qui s’ouvre pour le Sporting de Charleroi et ses partenaires.
Le Sporting aime le neuf, le renouveau mais il sait aussi polir ses cadres car s’il veut assurer une continuité dans son développement, il faut qu’il s’appuie sur de précieux acquis, des objectifs mesurés et ciblés, de judicieux investissements qui constituent une base fiable et solide pour mener le bateau zébré à bon port.
Bien évidemment, des questions se soulèvent déjà et se soulèveront encore, que ce soit un peu avant les trois coups ou après le premier revers mais le Sporting a déjà suffisamment montré, à maintes reprises par le passé, qu’il se relève toujours après une déconvenue ou, même, une mauvaise série.
Que nous réserve donc ce cru 2016-2017 ? Comme le dit le célèbre proverbe, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse… Une douce ivresse de soirées fruitées et gouleyantes avec un zeste de folie et, également, quelques soupçons… voire même une bonne dose d’autosatisfaction. Oui, car le Sporting doit, avant tout, regarder dans sa propre assiette et faire en sorte que son verre soit plutôt à moitié plein qu’à moitié vide. En d’autres termes, les points qui seront pris ne seront plus à prendre.
Que le Club signe une excellente entrée en matière ou que son début de championnat soit compliqué, il convient, dans ces deux cas de figure, de ne pas mettre trop vite la charrue avant les Zèbres. C’est la régularité qui importe et qui permet d’installer une formation dans le Top 6 au terme des 30 matches. Et ça, le coach le sait… et les joueurs le savent. Ces derniers tenteront de s’appliquer et de s’articuler, comme de coutume, dans des schémas étudiés et adaptés spécifiquement au profil de l’adversaire de la journée. Ils n’éprouveront pas trop de difficultés pour trouver la bonne synchronisation car ils auront l’avantage de bien se connaître. En effet, le noyau n’a pas subi de grands chambardements. Exceptés les départs attendus de Dieumerci Ndongala et Jérémy Perbet qui ont marqué, chacun à leur façon, la défunte saison du Sporting de leur empreinte, l’ossature de l’équipe reste inchangée et a accueilli de nouvelles recrues susceptibles de créer une saine concurrence, d’apporter un plus qualitatif et une émulation positive.
Le potentiel de Gjoko Zajkov, heureux d’appartenir officiellement au Sporting et avide d’augmenter, d’ici peu, son temps de jeu (560 minutes jusqu’ici, depuis son arrivée le 25/08/2015), le dynamisme de Mamadou Fall, revenu plus fort de 3 saisons passées au White Star et désireux d’accroître son capital buts (34 depuis le début de sa carrière dont… 27 inscrits pour le compte des Étoilés), l’expérience teintée d’une soif de revanche de Djamel Bakar, friand de retrouver ses plus belles sensations, après une dernière saison rendue difficile à Montpellier par de nombreuses blessures, la fraîcheur toute pure de Chris Bedia promis à un très bel avenir et l’intronisation de Florimond Smars prêt à saisir la chance qui s’offre à lui : que de savoureux challenges appelés à confirmer les nombreuses attentes placées en leurs diverses capacités !
Ces nouveaux ingrédients devront s’acclimater, s’intégrer à leur nouvel environnement, au sein d’une équipe dont la cuisine intérieure ou, autrement dit, le bon état d’esprit collectif, n’est plus un secret pour le plus fin des gourmets carolos…
Enfin, n’oublions pas les retours prochains en condition de Stergos Marinos, Damien Marcq et Steeven Willems tout en souhaitant un prompt rétablissement à Florent Stevance !
Vivement le lever de rideau que l’on passe à table ! On a faim de beau football en noir et blanc et de vibrantes émotions comme seuls nos incomparables et fidèles supporters savent les transmettre.
En attendant, la sauce doit encore prendre… Mais on peut déjà servir le vin, on a hâte d’y goûter !
Quand le Sporting s’élance… We Are Charleroi !