C. Bedia : « Quatre buts, ce n’est pas suffisant »

12 janvier 2017

"Le stage se passe très bien, nous avons la chance de profiter d’un temps agréable -meilleur que celui en Belgique, en tout cas-. Les entraînements se suivent et cela nous permet de progresser, afin d’être prêts pour le championnat. Bien évidemment, une certaine fatigue se fait ressentir. Philippe Simonin met la sauce, dans le but à ce que nous soyons à 100% pour notre retour sur les pelouses.

Je me sens bien à Charleroi. Tout se passe de bien et je suis parfaitement intégré au groupe. Je ne veux pas me prendre la tête à d’autres choses que de me concentrer sur le terrain.
Le championnat belge est beaucoup plus technique que celui de Ligue 2. En France, la majorité du match est axé sur des duels. Ici, c’est beaucoup plus varié. Face à Anderlecht, la rencontre était très tactique et technique. À l’inverse, lorsque nous nous déplaçons à Westerlo, l’accent est mis sur le physique. 

Même si j’ai inscrit quatre buts, jusqu’à présent, je ne suis pas satisfait de mon début de saison. J’aurais pu inscrire plus que quatre buts. À l’heure actuelle, j’aurais pu avoir inscrit plus de six buts. Il me reste, au travers de la gorge, des occasions galvaudées face à Anderlecht.Avec un peu plus de concentration, j’aurais mis ses buts sans aucun problème. J’ai deux buts de retard sur David Pollet, le meilleur buteur de l’équipe, et j’espère me rattraper lors de cette fin de championnat. Le bilan n’est, peut-être, pas mauvais, mais je veux être à un bon quota en fin de saison, par rapport à mon temps de jeu. Je pense, sincèrement, que je peux faire mieux et pour cette fin de saison, je vais me concentrer et me montrer plus efficace devant les buts averses. Quatre buts, ce n’est pas suffisant.

Les arrivées de Harbaoui et de Remacle apportent de la concurrence dans le secteur offensif. Ce sera celui qui affichera le plus d’envie qui jouera. Pour l’instant, je ne pense pas à cela et je me concentre sur mes entraînements. Je ne regarde pas la concurrence, c’est perdre de l’énergie pour rien. C’est sur le terrain qu’il faut faire ses preuves.

J’ai souvent participé à des stages avec les Espoirs ivoiriens, où il y avait l’équipe A. Quatre joueurs de notre noyau sont montés d’un niveau, pour la plupart des milieux de terrains offensifs, défensifs ou ailiers. Pour les attaquants les places sont chères, car la concurrence est rude. Des joueurs comme Bony, Kodija, Kallon ou Gervinho sont des incontournables de la sélection. Je vais continuer à travailler et tout faire pour arriver en équipe première, là est mon objectif.

Nos supporters sont fantastiques, ils nous encouragent tout le temps. Lorsque nous sommes menés, leur soutien nous permet de revenir au score. On oublie la fatigue, on pousse encore et encore….Franchement, j’adore notre public. Il est totalement à l’opposé de celui que j’ai connu à Tours, l’an dernier. Quoi que l’on puisse penser, nos supporters ont une réelle influence sur le terrain, nous sommes toujours à fond, grâce à eux, et ce même si nous avons pris un but."