O. Nor Afkan : « Suivre les traces de Kaveh »

16 juillet 2018

"Depuis mon arrivée, j’ai vu un club avec un système de fonctionnement très structuré. Tout le monde sait exactement ce qu’il fait. Notre équipe doit être capable de faire au moins aussi bien que la saison passée.

J’ai suivi l’évolution de Kaveh et j’ai tout de suite senti que c’était un club qui offrait des opportunités aux joueurs qui travaillent. Kaveh m’a, en quelque sorte, ouvert la porte. Après des débuts difficiles, il a reçu beaucoup de temps de jeu. J’aimerais suivre ses traces.

M’acclimater le plus rapidement possible fait partie de mes priorités. À Esteghlal, j’évoluais dans le noyau A, depuis mes dix-sept ans. J’ai connu l’honneur de jouer avec l’équipe nationale et je me suis fait un petit nom, dans le championnat iranien. Depuis deux ans, j’avais envie de connaître le football étranger. Il fallait attendre qu’une opportunité se présente.

Je savais que les débuts seraient un peu compliqués à partir du moment où je quittais mon pays pour un autre, que je ne connais absolument pas. Le fait d’être arrivé plus tôt m’a aidé à prendre la température. C’était important pour moi de voir l’endroit où j’allais vivre avant de débuter les entraînements.

Pour moi, l’objectif est très clair. J’ai laissé ma famille derrière moi, j’ai laissé le confort que j’avais dans un grand club, où j’avais beaucoup de supporters, pour venir tenter l’aventure ici. Je veux progresser, faire mes preuves et grandir. Avec Kaveh et Ali, on veut montrer qu’il y a de la qualité dans le football iranien.

Avant toutes choses, je veux faire une bonne saison avec Charleroi. J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice pour permettre au club d’aller chercher quelque chose. Ensuite, on verra ce que le football me réserve. Je ne me suis pas encore fixé de plan de carrière. Je viens d’arriver en Europe et j’ai encore beaucoup de choses à prouver avant de vouloir envisager autre chose.

Lors des premiers entraînements, la communication avec Felice Mazzù était parfois compliquée. Il faut s’adapter. Je sais que ce sera difficile au début, mais je prends des cours d’anglais pour me perfectionner. J’ai un prof particulier avec qui je travaille quotidiennement. J’espère être rapidement plus à l’aise sur ce plan-là. Même si, dans le football, on peut se comprendre sans forcément parler beaucoup. Le coach est quelqu’un de très humain. Il a une relation particulière avec ses joueurs et cela m’a marqué, dès mon arrivée. Ce n’est pas donné à tout le monde dans le football."