Non, on vous le confirme, Laurent Demol et Felice Mazzù ne s’étaient pas concertés au moment de choisir l’option tactique relative à l’animation de jeu de leur onze de départ.
Finalement, en découvrant leur disposition territoriale, on ne pouvait s’empêcher de constater… un copié/collé dans tous les secteurs : 4 arrières, 2 milieux récupérateurs, 2 joueurs de flanc et 2 attaquants de pointe.
L’absence de Dussenne contraignait Laurent Demol à remodeler son compartiment défensif : Galitsios glissait du poste d’arrière droit – qu’il occupait face à Eupen – à celui de défenseur central, aux côtés de Godeau, tandis que Vojvoda profitait de l’absence de l’ex-sociétaire de Crotone pour retrouver sa position de prédilection.
Mohamed et Van Durmen étaient reconduits en sentinelles devant la défense, Amallah et Benson occupaient les côtés, Leye et Pierrot constituant un duo offensif logique suite à l’arrivée récente de l’avant-centre Sénégalais (128 buts en 386 matches, toutes compétitions confondues depuis son arrivée en Belgique, à l’aube de la saison 2007-2008) bien connu de toutes les défenses du pays.
Dans le camp Carolo, Felice Mazzù saluait le retour d’un Nicolas Penneteau rassurant et décidait d’associer Cristophe Diandy à Marco Ilaimaharitra devant Fortuna Nùrio, Dorian Dessoleil, Javier Martos et Stergos Marinos. Cristian Benavente prenait possession du flanc droit, avec Ali Gholizadeh en vis-à-vis (les deux interchangeant au fil de la rencontre) et, notre nouvelle recrue, Adama Niane était d’emblée titularisé pour assister Jérémy Perbet sur le front de l’attaque zébrée.
Si les Zèbres avaient pu faire la différence après 38 minutes de jeu, le score de 2-0 ne reflétait pas trop la supériorité locale, les Mouscronnois s’octroyant la possession et plus de phases arrêtées (12 contre 9).
Par contre, les Carolos s’étaient montrés beaucoup plus efficaces en concrétisant deux de leurs quatre tirs cadrés pour aucun du côté visiteur.
L’own-goal de Vojvoda à la 46’ compliqua encore plus les desseins Hurlus et même si, aux abords du dernier quart d’heure, le 3-1 par Pierrot (alors que Dorian Dessoleil s’affaissa étrangement, donnant une occasion au VAR de se manifester) ruina la perspective d’une première clean sheet, les Zèbres pouvaient enfin goûter aux saveurs d’un premier succès dans leurs installations.
On n’omettra surtout pas de souligner la très bonne montée au jeu de Massimo Bruno – ni les premières enjambées de Victor Osimhen – qui, à trois reprises, aux 63’, 67’ et 78’, faillit alourdir la marque et célébrer ainsi ses joyeuses retrouvailles avec les supporters, Olivier Werner, bien placé, l’en empêchant à chacune de ses tentatives.
Le début de cette première trêve s’assimilerait-il au blé qui lève… ou à une montée de sève ? Soit, on espère en tout cas qu’il augure de lendemains prospères agrémentés d’une moisson généreuse de bénéfices à tous points de vue !
Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !