"J’avais oublié le carton rouge, pris au match aller. Cela m’est peu habituel de prendre une carte rouge et je n’ai aucun esprit de revanche. Il y a juste un match à gagner et trois points à prendre.
Concernant le transfert de Cristian, sur le côté humain, c’était une opportunité à saisir et il a eu raison de le faire. Sur le plan sportif, nous perdons un très bon joueur, qui était très important pour nous, qui inscrivait des buts et qui était présent dans de nombreuses actions offensives. Je pense que nous avons un groupe de qualité, pour pallier à ce genre d’absences.
J’ai aussi connu des transferts vers des destinations exotiques. Par exemple, la Turquie, se dissociait de ce que j’avais connu au début de ma carrière. Dans ces cas, tu as peu de temps pour réfléchir. Ces clubs possèdent de gros moyens et, rapidement, si tu tardes à donner une réponse, ils passent sur un autre joueur. J’ai également eu la possibilité d’aller à Dubaï, mais j’ai refusé.
Ce départ libère une place, par rapport au dernier match. La direction va certainement recruter, cela semblerait logique. Dans le noyau, nous possédons des joueurs, avec certains profils, qui peuvent remplacer Cristian. Ce sera à nous de faire en sorte que son absence se fasse sentir le moins possible.
La tactique employée dépend du coach. Le dispositif dépend, aussi, de l’adversaire. J’ai un rôle différent des dernières années, où l’on me demande de décrocher plus entre les lignes et moins en point d’ancrage. C’est ce que j’essaye de faire, depuis le début de la saison.
Un joueur sur le banc ne vit, généralement, pas bien ce genre de situation. Sinon, c’est un menteur ou un non-compétiteur. Après, il y a l’objectif collectif qui est, pour moi, le plus important. J’ai eu un petit déclic, dans la tête. À partir du moment où tu reviens à Charleroi, avec les sacrifices que j’ai dû faire, c’est dans un objectif collectif et d’atteindre les PO1. À côté de cela, je prends ce qu’il y a à prendre. Tantôt comme titulaire, tantôt comme réserviste et en ayant peu de temps de jeu. Quoi qu’il en soit, j’essaye de profiter un maximum et de répondre présent, lorsque le coach fait appel à moi.
Demain, nous jouons à domicile. Dés lors, il est normal de prendre le jeu à notre compte et en ayant cette organisation qui fait en sorte que nous parvenions à avoir de bons résultats. Pour moi, ce sera un match plus difficile que face à Bruges. Car tout le monde attend que nous battions cette équipe de Waasland, mais ce genre de match n’est jamais évident.
Après notre victoire face à Gand, peut-être nous sommes nous vus trop beaux. Nous avons fait un non-match à Zulte et nous ne devons pas reproduire ce genre d’erreurs. Pour moi, le discours est simple : nous avons démontré, face à Bruges, qu’outre le fait d’être gentils, nous pouvions développer d’autres qualités et que nous pouvions évoluer en tant que joueurs d’expérience. Nous ne devons surtout pas nous enflammer. Arrive une série de matches que nous devrons bien gérer, pour atteindre les PO1. À l’heure actuelle, nous sommes septièmes et nous ne devons rien relâcher.
J’aime beaucoup le style de jeu de Victor, qui peut partir dans la profondeur avec une puissance incroyable. Par rapport à mon style de jeu et mes décrochages, j’arrive à le trouver en une touche et dans le bon espace. Évoluer aux côtés d’un tel joueur est toujours positif. Ce qu’il fait, depuis le début de la saison, est magnifique. C’est un jeune joueur qui arrive à être régulier dans ses performances et dans ses buts. De mon côté, pour avoir été comme cela, j’ai l’avantage de savoir comment il veut le ballon et à quel endroit."
