Charleroi – Genk : l’analyse de D. Dessoleil

14 septembre 2019

 

 

"Cette première mi-temps était très importante, pour nous. Nous débutons très bien le match et la première demi-heure avec énormément d’intensité. De plus, nous avons la chance d’inscrire nos deux buts assez rapidement et cela nous met, assez tôt, dans le match. Ensuite, je pense que nous avons géré, défensivement, comme il le fallait. Ces trois points sont, amplement, mérités.

Nous savions qu’il fallait mettre énormément de pression, sur les joueurs adverses et montrer beaucoup d’envie, si nous voulions battre Genk. Ce sont les choses que nous avons faites, ce vendredi. Tout le monde est satisfait du travail accompli.

À la mi-temps, le coach était satisfait de la prestation générale, même s’il estimait qu’il y avait encore des choses à améliorer. Il fallait, surtout, rester les pieds sur terre, car même si le marquoir indique 2-0, nous n’avons rien en poche.

Battre le champion, moralement, cela fait du bien. Nous avons aussi la chance de bien nous repositionner dans le classement, malgré une rencontre en moins. Nous nous devions de l’emporter et de mettre la pression sur nos concurrents. Tout ce qu’il faut retenir, c’est la prestation globale.

Depuis le début de la saison, face aux grosses équipes, nous avons toujours pratiqué un beau football et fait preuve d’une belle cohésion de groupe.

Retrouver notre ancien coach n’a pas changé nos habitudes. En tant que professionnels, nous nous devions d’être concentrés. Pour nous, c’était, avant tout, un match contre le champion en titre. Pour Felice, les supporters, ce devait être un match important. Mais pour nous, je le répète, nous devions être pros.

À côté de cela, c’est notre ancien coach, nous avons gardé une bonne relation. Nous nous sommes salués, avant la rencontre et je ne l’ai, malheureusement, pas revu par la suite.

Face à notre prochain adversaire, St Trond, j’espère que nous continuerons sur notre lancée. Le plus important sera de gagner. Car vous imposer ce vendredi et perdre le week-end suivant ne servirait à rien."