Les faits marquants :
Au terme du premier quart d’heure de jeu, les Zèbres héritèrent de deux grosses opportunités, successivement, par Ali Gholizadeh et Kaveh Rezaei.
Aux abords de la demi-heure, les Carolos se demandaient toujours comment ils allaient procéder pour tenter de trouver l’ouverture devant une défense mouscronnoise bien compacte et très regroupée.
Par la suite, des possibilités très concrètes s’offrirent aux Zèbres, à plusieurs reprises, mais celles-ci échouèrent, soit, à cause d’un Butez dont on connaît le talent par la justesse de ses réflexes, soit, pour des positions à la limite du hors-jeu, tantôt de Massimo Bruno, tantôt de Kaveh Rezaei.
Le but de Ali Gholizadeh, peu avant l’heure de jeu, n’était donc que justice, après les nombreuses occasions qui échurent à son équipe.
Mais il fallait aussi compter sur un sursaut d’orgueil des visiteurs, lesquels accentuèrent, de plus en plus, leur pressing afin d’essayer de revenir à la marque.
Leur emprise sur le jeu et les changements tactiques opérés par Bernd Hollerbach furent, finalement, bien gérés par des Zèbres très solidaires qui se retirèrent sur une victoire méritée pour leur engagement et un collectif bien soudé.
L’analyse du coach :
Karim Belhocine : "Nous sommes bien rentrés dans le match et nous nous sommes vite adaptés au système de Mouscron.
Nous avons tous vécu ces matches où vous peinez à marquer et où votre adversaire remporte la victoire sur une rare occasion. Heureusement, nous avons réussi à ouvrir le score et à garder cet avantage.
Je suis satisfait de la prestation de mon groupe. Nous étions bons dans le jeu et si je devais avoir des regrets, ce serait de ne pas avoir inscrit plus de buts.
Charleroi est un club en plein changement et il ne faut pas oublier que le changement prend du temps.
Notre équipe a démontré sa volonté à ne rien concéder à l’adversaire et nous connaissons notre deuxième clean-sheet consécutive. Il faut, à présent, continuer sur cette voie et ne pas nous reposer sur nos lauriers."