CHARLEROI – SAINT-TROND : la 3ème mi-temps

6 mars 2021 #3EME MI-TEMPS#chastv

Ce qu’on en dit…

Au sommaire de ce débrief, l’analyse d’un match plus que… sommaire où le sommeil aurait pu facilement nous gagner… En effet, la somme des occasions de but, de part et d’autre, était tellement maigrelette qu’on s’est vengé sur un cras saetcho de frites et une bonne crasse pinte…

Que voulez-vous, on se console comme on peut. Pour la quatrième fois de la saison, dans leurs installations, les Zèbres se sont cassé les dents, faute d’incisives offensives…

Ne pas faire la fine bouche peut faire sourire mais il faudra serrer les dents et mordre sur sa chique si on veut prendre part au buffet printanier.

Le 3-4-3 concocté par le staff technique zébré n’aura pas pu trouver la faille dans le système ultra défensif prôné par Peter Maes. Si ce dernier convoitait le point en préparant cette rencontre, il y aura eu au moins quelqu’un de satisfait lorsque Monsieur Visser eut renvoyé les deux formations dos à dos.

Afin de pallier à l’absence de Teixeira, Maes avait dû remodeler son système défensif en déplaçant Buatu à la droite du solide Pius, lequel n’avait rien à envier à Cédric Kipré auteur d’une très encourageante entrée en matière pour ses débuts dans le onze de Karim Belhocine.

Sur une première période pauvre en opportunités, la seule valable qui se présenta à nos yeux fut celle où Jordan Botaka tenta sa chance à la 32’.

Après le repos, on n’eut pas encore grand-chose à se mettre sous la dent, jusqu’au dix dernières minutes où les Carolos exercèrent un pressing imprécis conclu peu avant le temps additionnel par un bon coup franc de Marco Ilaimaharitra qui ne passa pas loin au-dessus du cadre visiteur.

Espérons que, vendredi prochain, l’appétit offensif des Zèbres reviendra avec la venue du leader autoritaire de notre championnat, lequel sera certainement avide de repartir du bon pied après son élimination en Croky Cup. De quoi nous garantir un meilleur spectacle ? Gageons que ce sera le cas !

Les réactions :

Joris Kayembe : « C’est frustrant de ne pas avoir pris les trois points sur notre terrain. Les matches se répètent, on se crée des occasions, on ne marque pas et on fait des partages. Le coach avait mis un nouveau dispositif afin de jouer plus offensivement et on a essayé de changer les choses. Je ne sais pas si plusieurs joueurs se cherchaient mais en tout cas, on était présent et on a dominé le match. Il faut que l’on soit plus décisif devant le but pour pouvoir gagner. Il faut également être réaliste, ça commence à devenir compliqué pour le Top 4. Nous devrons au moins décrocher les play-offs 2…« 

Karim Belhocine : « Nous voulions, avec trois défenseurs, créer le surnombre et amener plus de jeu entre les lignes. St-Trond s’est adapté et nous ne nous sommes pas créé beaucoup de situations. Nous avons été plus solides défensivement, mais ce n’était pas l’idée première. Nous n’avons pas pu combiner le fait d’être solide et celui de nous créer des occasions. Après la rencontre, les sentiments étaient mitigés. Je pense qu’il y avait de l’envie, une débauche d’énergie. Mais nous aurions dû faire mieux.

Quand on est de nature optimiste, que vous travaillez avec des garçons qui en veulent et qui méritent mieux, au vu du travail accompli, la situation actuelle me donne la foi et le cœur à travailler. À force de persévérance, on arrive à faire tourner les choses. Il faut une victoire pour relancer tout ça, peu importe contre qui.

Nous arrivons à faire de meilleurs matches et à prendre plus de points face à des adversaires mieux classés. Face à Bruges, nous n’aurons rien à perdre. Nous arriverons dans ce match sans le statut de favori et nous devrons tout donner.

Concernant Cristian Benavente, le diagnostic est plus grave que nous ne l’avions supposé. Le ligament de la cheville semble touché et la revalidation sera plus longue que ce que nous pensions.

Je suis satisfait de Cédric Kipré. Dans une défense à trois, il est important que deux des trois centraux gagnent des mètres et Cédric a parfaitement rempli ce rôle. C’est important dans un tel système que les défenseurs puissent prendre de l’espace. Je pense qu’ils l’ont fait.

Il y a des moments où vous êtes mieux ou moins bien, c’est une question de physique ou de confiance. Si l’équipe joue un peu moins bien et que vous en faites partie, vous suivez la tendance. Si un footballeur jouait toujours à 100 % de son talent, nous aurions des robots et des scores de 10-10 ou de 0-0. La forme de certains joueurs fait que le football reste du football.«