CHARLEROI – ZULTE WAREGEM : la 3ème mi-temps

7 février 2021 #3EME MI-TEMPS

Le débrief…

Gaspillage, galvaudage… Qui peut rimer avec dommage mais aussi avec rage. La rage de ne pas avoir récolté les trois points mais la rage également du côté de Zulte, incarnée par Gianni Bruno, dans la conquête de ce partage. Pour la suite de notre débrief, ne quittez pas notre sillage.

 

Après leur très rapide ouverture du score, les Zèbres ont-ils négligé de remettre l’église au milieu du village ? Après une victoire à Courtrai et la qualification en Croky Cup, le Sporting n’a pas montré le même visage.

 

En première mi-temps, déjà, les Carolos auraient dû bien capter le message : à deux reprises, Dompé et Seck avaient failli faire le ménage…

 

Après la pause, deux superbes occasions échurent aux Zèbres de doubler leur avantage. Mais cette progressive propension à laisser revenir l’adversaire n’était pas une réaction sage.

 

On sait ce qu’il advint, après trois nouveaux sérieux avertissements aux 70’, 76’ et 88’, il y eut ce long ballon d’Humphreys qui provoqua un véritable cafouillage et Gianni Bruno qui fit preuve, dans sa réalisation, d’un magnifique abattage.

 

De l’analyse vidéo de cette rencontre, notre staff devra assurément en faire le bon découpage. Point besoin d’en montrer un long-métrage, il suffira de sélectionner les principales images, d’en retenir les clivages et ensuite de tourner la page…

 

Les réactions…

Amine Benchaib :

 

« Personnellement, cela fait toujours plaisir de marquer mais ce but concédé dans les dernières secondes nous a fait très mal. On avait pourtant bien préparé cette rencontre afin de se donner les meilleures chances de gagner. Cette égalisation adverse dans les arrêts de jeu, nous l’avons ressentie comme une défaite.

Ce n’est pas la première fois que, lorsque nous inscrivons un but et que nous prenons l’avantage, nous avons le réflexe de reculer. Pourtant, tout avait bien commencé et nous avions vraiment bien joué durant la première demi-heure. Sur la fin, le fait de ne pas avoir pu reprendre le contrôle du jeu nous a été fatal.

L’envie de marquer ne m’a jamais quitté, c’est instinctif dans ma façon de jouer afin d’aider l’équipe. Je me dois de continuer sur le même mode et si je persévère, je trouverai encore par après le chemin du but, soit à la finition, soit en délivrant une passe décisive.

À l’entraînement, nous travaillons beaucoup les combinaisons, Ali, Mama et moi en variant nos positions et en cherchant à trouver l’ouverture entre les lignes.

Il ne faut pas céder au découragement. Beaucoup d’équipes sont encore en lice pour le Top 4. La roue tourne vite dans le foot. Tout peut encore arriver dans cette compétition, nous ne devons rien lâcher. »

Karim Belhocine : 

« Je pense qu’on a eu pas mal d’opportunités de faire le break. Comme, dans ce genre de match, il y a toujours le risque d’être rejoint, c’est ce qui s’est passé ce soir. Il est important pour le futur, dès que l’on prend l’avantage, de ne pas reculer et de faire la différence quand l’occasion se présente.

Il va sans dire que nous sommes déçus de ces deux points perdus. Toutefois, cette égalisation concédée dans les arrêts de jeu ne doit pas avoir un impact psychologique sur le groupe.

C’est la différence entre une équipe qui veut garder le score et une autre qui pousse car elle n’a plus rien à perdre. Si même ce n’était pas ce que nous voulions et que nous l’avons fait inconsciemment, nous avons reculé. Cela s’est également déjà produit chez d’autres grands clubs, dans d’autres championnats.

C’est un fait qu’on voulait plus mais c’est comme ça, dans le foot : on a gagné à Courtrai, on s’est qualifié en Coupe en inscrivant un but dans les dernières minutes et maintenant, on concède un nul dans le temps additionnel…

Si Amine Benchaib a dû sortir, c’est parce qu’il ressentait une douleur aux ischios. J’espère que ce sera sans gravité.«