Franchement, on ne donnait plus cher de la peau des Zèbres après le but de l’inévitable Teodorczyk à la 81ème minute…!!
Mais on sait, depuis le début de cette saison, que le Sporting s’est érigé en véritable spécialiste de retournements de situations… les plus rocambolesques, les plus délicates. Dans les derniers instants d’une rencontre devenue oppressante par le monstrueux raté de Massimo Bruno pour couper court au suspense, Amara Baby réussit à propulser le ballon dans le but de Roef au terme d’une action très confuse pour laquelle les Anderlechtois réclamèrent une position de hors-jeu.
La première prolongation redéfinissait les cartes aussi bien du côté des Zèbres, qui maintenaient leur excellent esprit de corps, que de celui des Mauves qui comptaient sur l’apport de Stanciu pour alerter plus matériellement le trio offensif composé de Chipciu, Teodorczyk et Bruno.
Les dernières 15 minutes étaient largement dominées par des Carolos dont la progression, dans des espaces pourtant très restreints, et la circulation de balle étaient les plus acérées. Celles-ci provoquèrent pas moins de quatre opportunités réelles que, successivement, Chris Bedia (2 x), David Pollet et Clinton Mata ne purent concrétiser soit par un manque de réalisme, soit par malchance dans le chef de notre arrière droit dont le tir s’écrasa sur le poteau gauche du gardien adverse.
La séance des penalties s’avérant totalement fructueuse pour les Zèbres, on ne peut que se réjouir de l’issue des débats. Rien que pour leur productivité offensive au cours du second extra time, les Carolos méritaient plantureusement leur qualification.
Tout avait commencé on ne peut mieux pour les joueurs de Felice Mazzù, lequel avait opté de garder Dorian Dessoleil aux côtés de Javier Martos et de titulariser à nouveau Djamel Bakar.
Damien Marcq exploita habilement une remise de la tête très imprudente de Tielemans dans l’axe pour décocher un missile inarrêtable. Les Carolos étaient les meilleurs dans les duels et exerçaient un pressing intéressant sur le porteur du ballon… jusqu’à l’égalisation abrupte de Spajic qui profita d’un marquage insuffisant de notre axe défensif.
Les longs ballons balancés par Parfait Mandanda traduisaient les difficultés éprouvées par les Zèbres d’arborer une nouvelle stratégie alors que Badji se complaisait de mieux en mieux entre les lignes, Capel multipliait les appels et Tielemans se pourvoyait le plus souvent en relayeur entre le compartiment défensif et une articulation Hanni-Capel-Acheampong.
Le dernier quart d’heure de la première période fut plus fécond chez les Zèbres avec des possibilités pour Amara Baby, David Pollet et Mamadou Fall dont le fabuleux raid à la 41ème faillit redonner l’avantage aux siens.
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Durant le second volet, les deux formations s’enhardissaient dans leurs évolutions et reconversions, chacune d’entre elles répondant du tac au tac avec une intensité grandissante. Les montées de Cristian Benavente, Gaëtan Hendrickx et Chris Bedia apportèrent plus de créativité, d’altruisme et de physique afin de répondre activement aux modifications opérées par Weiler avec les retraits de Kabasele, Capel et Hanni dont l’animation et les courses, pour ce dernier, auraient pu s’avérer autrement beaucoup plus déterminantes que celles laborieusement ébauchées par son remplaçant…
Il est temps maintenant de savourer une coupe de champagne… en rêvant de verser ce délicieux breuvage dans une autre Coupe bien plus enivrante, celle-là, au soir du 18 mars 2017 ! Quand le Sporting s’élance…
We Are Charleroi !