Nous, Carolos, revendiquons le retour d’Aleksandar Jankovic au FC Malines !
C’est une boutade, bien sûr, et nous sommes persuadés que Yannick Ferrera, qui vient de réaliser un splendide 12/12 et ainsi permettre à sa formation de revenir à la hauteur du RCSC, sourira à notre allusion que, depuis sa nomination derrière les Casernes, il a inversé la tendance et mis fin à une série de 6 rencontres sans succès !
Alors que Clinton Mata récupérait son poste de prédilection au détriment de Stergos Marinos dont le retour face à Mouscron avait été gratifié d’une prestation très encourageante, on enregistrait deux changements dans le onze malinois avec la titularisation de Paulussen au détriment de Van Cleemput et le retour du virevoltant et très talentueux El Messaoudi à la place de Filipovic.
Si les locaux entamaient le match en privilégiant la verticalité, les Zèbres héritèrent de la première grosse occasion sur un centre de David Pollet que Mamadou Fall, gêné par Bjelica, ne parvint pas à exploiter à bon escient.
On jouait à peine depuis 2 minutes et une douche froide faillit s’abattre sur les tribunes du très joli « Afas Stadion ».
Après un quart d’heure, les Carolos étaient bien dans leurs studs, formant un bloc très compact, et gagnaient leurs duels à l’image d’Amara Baby et, grâce au bon travail de Djamel Bakar qui venait contribuer à la récupération et à la construction dans l’entrejeu, les Malinois ne réussirent à inquiéter sérieusement Nicolas Penneteau qu’à l’exception de quelques escarmouches initiées par El Messaoudi.
Ce dernier alluma pourtant une première mèche à la 27ème et à la 31ème, suite à un difficile contrôle de Steeven Willems, Verdier rata le coche de peu pour avoir mis trop d’effet dans son ballon qui vint lécher le poteau droit de notre portier.
Le pressing local augmenta dans les 15 dernières minutes et la transversale vint au secours de notre gardien sur un coup franc habilement délivré par Bjelica.
Le 0-0 qui sanctionnait la première période traduisait le manque d’efficacité des Malinois tandis qu’il était un rien flatteur pour des Carolos dont la progression, tout comme leurs adversaires d’ailleurs, manquait cruellement de précision dans la circulation et le dernier geste.
Jusqu’à l’heure de jeu, les déchets et les fautes s’accumulèrent de part et d’autre. Le repositionnement de Clinton Mata au poste de latéral droit, résultant de la sortie de Mamadou Fall au profit de Stergos Marinos, n’apporta pas plus de possibilités à un David Pollet courageux mais bien esseulé à la pointe de l’attaque carolorégienne.
Peu après l’introduction de Chris Bedia, les joueurs de Ferrera intensifièrent leur maîtrise par l’entremise d’un Bjelica de plus en plus entreprenant et sa troisième percée fut la bonne puisqu’après les opportunités des 75ème (sauvée par Steeven Willems) et 77ème (une passe un peu trop longue vers Schouterden), il fut à la base du but de Rits.
Aleksandar Bjelica, encore lui, qui s’interposa de toute justesse devant Clinton Mata sur le point d’égaliser à la 88ème…
Décidément, voilà un prénom aux contours bien contrastés qui peut rappeler de très belles victoires mais également avoir un relent de contre-performance amère…