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"Que cela soit clair : l’équipe qui sera alignée demain n’est pas une "B", c’est une équipe en qui j’ai confiance et que j’estime que les composants peuvent monter sur le terrain, à un moment donné. Ce sont des gars qui doivent être prêts, comme les autres, au moment où on doit faire appel à eux. Il y aura donc, demain, des garçons qui ont besoin de temps de jeu. Je suis très fâché si l’on me parle d’équipe "B" car c’est faux.
Un joueur comme Dorian, qui ne joue pas, non pas parce qu’il n’a pas les qualités ou qu’il n’est pas suffisant, mais qu’actuellement des choix sont faits et que ceux-ci répondent positivement. C’est le foot. Tous les joueurs qui seront demain sur le terrain font partie intégrante du noyau.
Ceux qui parleront d’équipe "B" vont diminuer la valeur de mes joueurs, et cela, je n’y tiens pas. Il y a des postes dans l’équipe où la concurrence est de bon niveau, ; je prends l’exemple de Benjamin, qui a fait une très bonne préparation, et bien, il commencera aussi. Non pas, par défaut, mais parce qu’il a les qualités de débuter demain. Je crois en lui, il y a une évolution dans son travail, dans sa façon d’être. Il a franchi un palier.
Il y a des joueurs dans le groupe, qui ont faim, qui ont besoin de temps de jeu. J’espère qu’ils compliqueront les choix pour la suite de la saison. C’est toujours le paramètre le plus important : quand un joueur ne joue pas, lorsque lui donne la chance de jouer, il n’a qu’une chose à faire, c’est de montrer à l’entraîneur qu’il peut compter sur lui à n’importe quel moment. J’espère que par rapport à l’équipe que j’alignerai demain, de voir des garçons volontaires sur qui on peut compter.
J’attends cela de tous les joueurs. Si Ninis, Benavente et d’autres sont alignés demain, j’attends qu’ils sortent une grosse prestation. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a un problème, soit dans leur envie, dans leurs capacités. J’espère que tous ces joueurs presteront à leur niveau et me montreront que s’ils sont déçus de la situation et bien c’est moi qui ait tort, c’est tout. Ninis n’a eu que 7 minutes de jeu face à Malines, difficile dès lors de tirer des conclusions. Christian doit s’adapter encore au groupe, procurer des situations offensives comme il l’a fait la saison dernière contre Malines ou Zulte. J’aimerais le revoir dans ce rôle-là.
Le fait de pouvoir, faire souffler l’un ou l’autre me permet aussi de donner la chance à un autre. Celui qui aura reçu cette chance, devra me montrer qu’il a le niveau pour jouer avec Charleroi à n’importe quel moment.
Au niveau de la ligne d’attaque et vu l’absence de David, il y a Bedia, mais il y a aussi Mamadou Fall qui peut jouer en pointe, il y a Djamel Bakar, qui, à Lyon a évolué en pointe aussi. J’ai des disponibilités. Christ Bédia s’entraîne normalement, il n’est jamais à l’agonie ou en retard au niveau des séances de Philippe (Simonin). Il a eu du temps de jeu – 90 minutes, la semaine dernière. Nous verrons bien la gestion que le staff aura avec lui entre demain et samedi et en fonction du temps de jeu qu’il recevra. Je pense qu’il est capable de gérer les deux ou trois matches à venir. Je reviens encore sur cela, mais il n’y a pas que le paramètre physique, il y a le mental. Quand on a envie de réussir des grandes choses, cela peut passer au-dessus de la fatigue.
Au niveau de Hendrickx, nous nous étions projetés pour qu’il soit prêt par rapport à ses tests physiques qui étaient très bons, avec un petit mois. Nous y arrivons. Au niveau du rythme des matches, il va falloir qu’il en trouve. Il est possible que demain, il trouve l’occasion de montrer un peu où il en est dans un match officiel. C’est un "8" plus qu’un "6". Il est là pour remplacer Enes Saglik
Le plus important lorsque l’on joue des rencontres comme celle de demain, face à une équipe d’une division inférieure à la nôtre est de juger l’état d’esprit et la mentalité. Au niveau de la qualité, je n’ai pas besoin de ce match-là pour analyser un joueur ou en tout cas de découvrir des choses au niveau de ses qualités techniques ou tactiques. Si les joueurs ont une grosse mentalité et un super état d’esprit, ils joueront avec leurs qualités et respecteront les consignes. À partir de ce moment, il n’y a pas de soucis à avoir.
Dans un match pareil, il faut garder une certaine ossature tout en ayant dans l’esprit que l’on doit aussi faire souffler certains joueurs. En défense, un garçon comme Martos, joue quasi tous les matches, il s’entraîne très sérieusement, il gère ses récupérations, c’est probablement dans le groupe, un des plus professionnels. Il faut penser à cela aussi, mais garder quand même des points de repère pour gérer, diriger, pour replacer. On doit tenir compte de ces deux paramètres.
Bocholt jouera avec le désir de réaliser un gros exploit. Si nous n’avons pas cette mentalité-là, on peut se faire très mal. Bocholt a un état d’esprit néerlandophone : un bloc, une grosse envie, beaucoup de duels. Ils jouent la tête de leur division, chaque saison. Je les ai vu jouer avec le White Star lorsque nous avons été champions. Ils ont un très bon état d’esprit et quelques joueurs intéressants. J’ai pu les visionner dimanche. Ils ont un flanc gauche et un meneur de jeu, numéro 10 qui pourraient très bien jouer dans notre noyau. Leur attaquant pivot est efficace et ils ont surtout un style de jeu très intéressant avec de la vivacité sur les côtés, de la technicité et de la créativité avec ce numéro 10 et un point d’appui devant. C’est donc une équipe qui a des bases, qui dispose d’un système de jeu, qui collectivement, peut faire un bon match et se reposer sur certaines individualités. Ils disposent d’un coach qui a évolué en D1 notamment à Anderlecht.
Au risque de me répéter, je ne suis pas un fervent du travail en ce qui concerne les penalties. Tout simplement parce que c’est un geste individuel qui dépend du moment, de l’environnement et du mental. Pour moi, frapper dix penalties à l’entraînement et en marquer dix, n’est pas un gage de sécurité pour le marquer le jour du match. Je n’ai donc pas travaillé cela."
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