"À la pause, le Coach nous avait dit que, dans l’ensemble, nous avions fait une bonne prestation, mis à part cette 43ème minute, où nous n’avions pu gérer l’infiltration d’Alexis De Sart. Pour le reste, je crois que nous étions assez bien organisés. Malheureusement, on n’a pas réussi à faire la différence.
En seconde période, on a laissé beaucoup d’espaces entre les lignes et on savait que le premier qui allait pouvoir marquer allait prendre une sérieuse option sur la victoire.
Le fait qu’on n’ait pas pu être suffisamment concret et efficace, c’est un peu l’histoire de notre saison. C’est ce qui nous a empêchés d’être dans les PO 1 et de prendre les trois points, à Saint-Trond.
Après cette déception de n’avoir pu accrocher le Top 6, nous avons eu, ensemble, des discussions très constructives. Cela avait fait du bien à toute l’équipe. Avant les Play Offs, excepté notre dernier match contre Eupen, nous étions dans une assez bonne spirale. C’est décevant de débuter par une défaite, tout en ayant mené. Mais, c’est comme ça et il nous reste neuf rencontres pour rectifier le tir. Tout reste possible.
Il faudra, à tout prix, se rattraper lors de notre prochain match, à domicile, et on fera tout pour prendre notre revanche, mercredi.
Il est clair que, pour les Trudonnaires, jouer sur un synthétique constitue un avantage puisqu’ils jouent sur cette surface durant la moitié d’une saison. Maintenant, personnellement, je préfère jouer sur un terrain comme le leur que sur celui, tout cassé, de Courtrai. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Il ne faut pas prendre ce critère pour une excuse. Notre adversaire a bien joué et a été plus efficace, c’est le foot.
Comme notre premier objectif n’a pu être réalisé, on est obligé de se rattraper, au cours de ces Play Offs. Ce sera très long, mais il faudra s’y faire.
À chaque fois, avec les décrochages de Kamada, nos adversaires étaient en supériorité numérique, dans le milieu du jeu. Ils se retrouvaient en position de 4 contre 3. Notre Coach y avait remédié, à la pause, en demandant de venir compenser et de les empêcher de trouver l’homme libre.
Ils ont joué avec beaucoup de joueurs dans l’axe, ce qui leur a procuré de nombreuses infiltrations et, à un moment donné, la probabilité est telle qu’il n’est pas étonnant que le joueur qui marque soit celui qui provienne de l’axe.
On a été un peu perturbés par la sortie de Ryo, alors que nous étions bien en place. D’un autre côté, nous devons rester organisés, en toutes circonstances. Charleroi n’a certainement pas deux visages, du fait que Ryo joue ou ne joue pas. Charleroi, ce n’est pas un joueur, c’est un collectif.
On a dû composer avec l’absence de Victor (Osimhen) mais il y a des joueurs pour le remplacer. Je n’aime pas accabler des absences car cela fait partie du football. Un joueur ne peut pas prester toute une saison. C’est un joueur qui pèse beaucoup sur les défenses mais d’autres peuvent subvenir à sa défection.
Dans ces PO, il y a tout à gagner et rien à perdre. Les équipes en présence peuvent se permettre de prendre plus de risques et de jouer d’une manière plus offensive. Lors de chaque confrontation, il va falloir aller au charbon, il n’y aura pas un match plus facile qu’un autre. Tout le monde peut gagner ou perdre contre tout le monde."
