Gjoko Zajkov : « À Charleroi, nous formons une grande famille »

" À Genk, c’était la première fois que j’évoluais au poste d’arrière-droit. Suite à la blessure de Stergos Marinos, le coach a eu une discussion avec moi et m’a expliqué les raisons de son choix. Même si ce n’est pas ma place de prédilection, j’ai décidé de me donner à fond et de respecter le choix du coach. C’est ainsi lorsque tu es joueur, il faut parfois être placé à un autre poste que le tien.
Quant à mon match, je pense que l’on peut toujours faire mieux. J’espère monter en puissance de matches en matches. Je ne suis pas le type de personne à me reposer sur mes lauriers, après chaque rencontre je me remets en question et je continue à travailler, afin de m’améliorer.
À Rennes, je vivais une situation difficile. J’étais le quatrième choix du coach, derrière trois joueurs d’expèrience. J’ai du m’adapter à la situation et en fin de saison, j’ai pris la décision de partir.
Mon ambition est de disputer un maximum de rencontres, afin de prendre de la bouteille, mais surtout d’apprendre et d’acquérir de l’expérience au contact d’autres joueurs.
Dès mon arrivée à Charleroi, les choses ont été claires. M. Mazzù m’a expliqué la situation et m’a immédiatement dit que j’étais là pour prendre la place de Javi Martos, en cas d’indisponibilité de celui-ci.
Comme je l’ai déjà expliqué, je me sens très bien au Sporting. L’ambiance qui y règne est excellente et nous formons une grande famille. C’est totalement différent de ce que j’ai connu en France. Je préfère ma situation actuelle, où nous formons un groupe uni et solidaire.
Je suis international -21 en Macédoine. Lorsque tu effectues un bon match, avec le groupe "Espoirs", tu es généralement convié à rejoindre les "A". La génération actuelle est plutôt bonne, avec des joueurs comme Radeski ou Avramovski. À l’avenir, j’espère devenir titulaire chez les professionnels.
En Macédoine, suite aux résultats peu encourageants de l’équipe nationale, le football est peu suivi par les médias et le public. Les connaisseurs savent que j’évolue en Belgique, en première division.
Pour l’instant, évoluer à droite de la défense est une option. Pour devenir un titulaire indiscutable à ce poste, je dois encore travailler et m’adapter aux petites subtilités de cette place."