Interview d’après match : Romain Elie

26 octobre 2010

Romain, quelles sont tes impressions après ce match ?

« Une bonne première mi-temps où nous nous sommes bien battus, où nous avons respecté les consignes et où notre replacement défensif était important. Par la suite, on a su se créer quelques situations dangereuses.
L’équipe adverse ne s’en est créé aucune. Et puis, un bon début de deuxième mi-temps. Ensuite, il y a un moment dans le match où nous cherchons le 2-0. Nous l’avons peut-être trop cherché. De fait, on oublie le repli défensif. Nous n’avons pas fait les efforts suffisants et cela s’est vu de suite. Le point noir se situe là, nous le savions : le repli défensif. Cela doit être très important, surtout quand l’équipe ne va pas bien. Et un moment dans le match, nous ne faisons pas le maximum à ce niveau-là et ça se paye cash : un frappe, un but et nous perdons le fil du match. »

Le Sporting n’aurait-il pas du plier le match plus tôt ?

« Si ! On devait plier le match plus tôt. Nous ne devions pas prendre ces buts. C’est 1-0, on joue à la maison contre une deuxième division… ils ne se créent aucune occasions. On ne doit pas prendre de but. On doit fermer la boutique derrière. Malheureusement, nous n’avons pas su le faire. Il a manqué des efforts défensifs et dans une période comme celle-là, cela s’est de suite ressenti. Nous sommes une équipe qui ne peut pas se permettre de ne pas se défendre tous ensemble. Et nous l’avons encore vu ce soir. »

Le penalty refusé et l’exclusion de Chakouri ont-ils eu une influence sur le déroulement de la recontre ?

« On peut dire oui, mais il ne faut pas se cacher derrière cela. On sait très bien que c’est une période où tout va mal : poteaux sortants, le penalty que l’on ne nous accorde pas… Ce sont des détails qui auraient pu jouer en notre faveur, mais nous ne perdons pas le match sur cela. »

Le Sporting domine durant 60 minutes. Et ensuite, contre le cours du jeu, Beveren égalise. Est-ce cela qui vous a coupé les jambes ?

« Je pense qu’à ce moment, après l’égalisation, il doit y avoir un sentiment de révolte. C’est ce que je disais, le moment où nous prenons le but correspond avec le manque de repli défensif. Ensuite, nous n’arrivons plus à remettre la machine en route. Alors voilà… Est ce que psychologiquement nous sommes prêts ou non ?
À l’instant où nous prenons le but, nous devons rester solidaires, bien défendre, de ne pas encaisser un autre but et jouer comme en première période. »