Mehdi Bayat : « J’aimerais que Felice Mazzu devienne l’ Alex Ferguson du Sporting de Charleroi. »

4 juillet 2014

" Un stage de début de saison est, avant tout, lié à la préparation physique. Récupérer les joueurs après 5 semaines de congés, c’est les reprendre avec un manque de rythme, quelques kilos en trop et cela malgré un programme à suivre.
À la suite de ces vacances, il reste 5 à 6 semaines pour préparer le championnat. Cette année, le championnat débutera le 25 juillet, avec en lever de rideau Standard – Sporting de Charleroi et le stage, outre la préparation physique, sert également à travailler la cohésion du groupe.
Je suis arrivé mercredi et j’ai pu constater, de visu, à quel point le groupe s’entend bien. J’ai vu une bande de copains qui travaillent avec intensité et dans une bonne ambiance.
Là est le plus important. Il ne faut pas oublier que le foot est collectif et que nous devons être unis. Notre travail est de mettre les joueurs dans les meilleures conditions, les unir, afin qu’ils puissent compter les uns sur les autres. Sur le terrain, chaque joueur doit pouvoir s’appuyer sur l’un de ses collègues et l’état d’esprit présent durant cette préparation devra permettre de trouver cette cohésion de groupe, cette union, cette solidarité.
C’est cela qui permet de mettre de bonnes bases pour commencer un bon championnat.

Ma présence ici, permet de montrer au groupe que nous sommes là. Comme je l’ai dit au staff, hier soir, je ne suis là que pour un jour et demi. Mais je repars ce soir avec un poids en moins. Même si je n’avais aucun doute sur le travail de Felice et de tout son staff. Le voir de mes propres yeux est extrêmement rassurant.
Il était aussi important que je passe afin d’apporter mon soutien au staff et également de parler avec des joueurs, mais aussi de faire un point avec la presse.
Mais, avant tout, la raison principale de ma venue était de discuter avec le coach, de faire un bilan sur la situation, de parler des éventuelles entrées ou sorties de joueurs, de débattre sur la vision que nous avons de l’effectif, aujourd’hui.
Felice Mazzu m’a fait un rapport sur, pratiquement, chaque joueur, sur son sentiment personnel, sur le travail effectué depuis le début du stage et je suis, particulièrement, content car je m’aperçois que nous sommes parfaitement sur la même longueur d’ondes.
Nous nous connaissons maintenant depuis un saison complète et je le redis, encore aujourd’hui, l’une de nos meilleures recrues est Felice Mazzu.
Lui, tout comme nous, connaît le potentiel du Sporting de Charleroi -qui est le club de la plus grande ville de Wallonie-, mais nous sommes réalistes et nous savons que nous devons travailler. Nous sommes ambitieux, mais nous savons que nous devrons oeuvrer pour atteindre nos différents objectifs.
Cela ne nous fait pas peur, tout le monde bosse et c’est de cette manière que nous ferons grandir le club.
J’ai la chance d’être, particulièrement, bien entouré par des personnes qui agissent dans le but de faire grandir le Sporting de Charleroi.

Les jeunes qui nous accompagnent sont dans la continuité du projet "Zebra Talents". Là-bas, nous sommes occuper à faire un travail titanesque.
Il faut savoir que, lorsque nous avons repris l’école des jeunes en Septembre 2012, il n’y avait plus d’école des jeunes. Cela ressemblait plus à une garderie qu’à autre chose. Il ne faut pas oublier que "Zebra Talents" a aujourd’hui pour conviction de former de futurs joueurs professionnels. Pas uniquement pour le Sporting de Charleroi, mais aussi pour d’autres équipes de la région. On peut constater qu’en D2, D3 ou promotion, il y a énormément de joueurs qui ont été formés à Charleroi. C’est un gage de réussite. Alors aujourd’hui, nous allons former des joueurs professionnels pour notre noyau. Malheureusement, nous le savons, il y aura, peut-être, deux ou trois places dans le noyau. Mais à côté, nous avons 250 joueurs à l’école des jeunes – dont une vingtaine en équipe espoirs, susceptibles d’intégrer le noyau pro -. Ce que nous faisons, c’est de respecter l’engagement pris avec "Zebra Talents". J’ai rencontré des jeunes, ainsi que leurs parents, nous avons eu des réunions. Je m’investis dans ce projet, car il me tient particulièrement à coeur et il fait partie de notre ligne de conduite au niveau du club.
J’ai parlé avec certains de nos jeunes et leur ai dit que lorsqu’ils sont courtisés par de grands clubs, qu’ils avaient le choix : aller là-bas, où ils seront en compétition avec des tas d’autres, où l’on vous mettra tous dans un panier et cela qui émergera aura gagner quelque chose. Chez nous, nous avons une autre philosophie, un autre système de fonctionnement : nous avons de bons jeunes que nous voulons faire progresser, nous voulons les accompagner, nous voulons leur proposer une formation et les faire intégrer dans notre noyau pro. C’est pour cela que chaque année, il y a en cette période de stage et de début de saison, il y a deux, trois, quatre jeunes, parmi les meilleurs, qui viennent avec nous en stage et qui, par la suite, soit accompagnent le groupe pro, retournent en U21 ou jonglent avec les deux.
La raison pour laquelle nous avons changé l’entraîneur des espoirs (le contrat est fait et nous annoncerons son nom la semaine prochaine) est parce que nous voulions avoir un entraîneur qui, en plus d’être l’entraîneur des espoirs, sera présent une ou deux fois par semaine avec le noyau pro et cela pour pouvoir faire le lien entre la structure U21 et le groupe professionnel.
Les joueurs le verront, le sentiront et cela donnera plus de crédibilité à cet entraîneur et cela nous permettra de rester logique dans notre ligne de conduite.

Le souci, à l’heure actuelle, avec les jeunes est qu’il existe des agents qui viennent graviter autour de certains jeunes en leur promettant monts et merveilles.
Par exemple, Erwin Senakuku a refusé un contrat qui était dans la logique des contrats que je donne à nos jeunes.
Il faut bien comprendre que lorsque l’on fait de la formation et de la post-formation, il faut que les choses soient claires. J’ai fixé un barème qui est le même pour tous nos jeunes. Si tu commences à faire une différenciation entre tes jeunes, tu ne t’en sors pas. L’argent ne doit pas être une priorité, nous sommes là pour leur apprendre à comprendre qu’ils peuvent gagner de l’argent avec leur passion. Mais avant cela, il y a une logique à respecter : Tu fais tes preuves avec les jeunes et ensuite, quand tu passes dans le noyau pro, tu reçois ton premier contrat et ainsi de suite….
Ils commencent tous sur la même ligne et par la suite, selon l’évolution de chacun, le contrat peut être réévalué. Par exemple, le contrat de Parfait Mandanda a été revu cinq fois. C’est aussi ainsi que le contrat de Dewaest a été réévalué deux fois. C’est notre système de fonctionnement, je leur dit : Prouvez et ensuite, on se remet à table. Je respecte toujours mon engagement et ma parole.
Le problème que nous avons connu avec Senakuku est qu’à un moment, nous nous sommes rencontrés. Je lui ai dit – alors qu’en début de saison, nous ne voulions pas le garder – : On va te garder jusqu’au mois de Décembre et par la suite, nous ferons une évaluation ensemble. Si tu es un bon, tu auras un contrat, dans le même barème que celui donné aux autres jeunes. À ce moment-là, Erwin a refusé son contrat et nous a annoncé qu’il avait signé quelque part où nous serons fiers de lui. Si refuser un contrat au Sporting de Charleroi pour se retrouver dans un projet, à Seraing, est pour lui une fierté, c’est son choix personnel et je suis très heureux pour lui. Je pense qu’il a commis une erreur et je pense que cela servira de bon exemple pour les autres.

Là pour le coup, les jeunes qui  sont présents à ce stage sont tous sous contrat mais ils ne sont pas sous contrat parce qu’ils sont venus en stage avec nous.Ils sont sous contrat car ils méritaient de l’être avant de venir en stage. Le problème qui s’est présenté dans le cas de Senakuku est que nous ne voulions pas le garder en début de saison. C’est à dire que de l’avis du staff de l’école des jeunes, Erwin avait un gros point d’interrogation, certainement pas en situation de lui offrir un contrat et c’est là, où je lui ai dit, non continues et il est parti avec nous en stage en Turquie et à son retour je pense que certains agents lui ont un peu monté le choux, voilà c’est l’une des réalités du football moderne d’aujourd’hui avec lesquelles on doit composer et on ne se battra pas contre ça. Il faut surtout comprendre qu’un jeune de cet âge là, avec la carrière qu’il a eu, car Erwin avait été viré du centre du Standard et puis on l’a récupéré à Charleroi pour lui donner une deuxième chance dans sa carrière, la personne qui ne respecte pas une deuxième chance dans une carrière, pour moi ne mérite pas d’être au Sporting de Charleroi. Tous les jeunes que l’on a aujourd’hui, sont fiers d’être au Sporting de Charleroi. Ils veulent progresser, ils comprennent quel était le projet et se sont inspirés de ce projet-là. Il faut savoir que les jeunes qui sont là aujourd’hui, il y en a trois qui ont eu des propositions concrètes plus importantes que celles que nous leur avions faites au Sporting et ils sont restés à Charleroi, l’un d’entre eux est même revenu, alors qu’il était d’abord à l’école des jeunes et il nous est revenu par la suite.
Ils sont restés car ils sont impliqués dans le projet, ils y croient réellement donc je suis extrêmement content.  Je trouve qu’ils font office d’ exemples pour tous les autres.

Je pense qu’il ne faut jamais dépasser le chiffre de 25 joueurs dans un noyau. Au moment de la reprise du club, il y avait 32 joueurs sous contrats.
Pour ce stage, nous sommes 28 avec les jeunes. Le but, cette année, est d’avoir un groupe de moins de 25. Cela pour que chaque joueur soit impliqué dans le projet sportif. Il faut que le joueur puisse se dire "Je vais apporter quelque chose à l’équipe.". Il y a onze joueurs sur le terrain, mais nous devons pouvoir compter sur tous les autres. Le problème est que si pour une position, nous avons trois, voire quatre joueurs, c’est beaucoup trop. Avec un tel nombre, arrivera un moment où certains seront démotivés et vont se dire qu’ils sont là pour rien. Cela veut dire, aussi, qu’à ce moment-là, le joueur n’est pas rentable pour le club et que nous le payons, finalement, à rien faire. Donc, il risque effectivement d’y avoir du changement dans le noyau avec quelques sorties et, peut-être, l’arrivée d’un attaquant supplémentaire.

Pour le poste de deuxième gardien, Salvatore Crimi nous a laissé de très bons souvenirs. C’est un garçon avec beaucoup de qualités, qui s’est très bien intégré dans le groupe. Il reste une possibilité, mais il ne faut pas oublier qu’il est sous contrat avec Zulte. Qui sait, peut-être trouverons-nous un accord avec Zulte….
À côté de cela, il ne faut pas oublier que nous possédons, avec Maxime Vandermeulen et Valentin Baume, deux très bon jeunes.
Peut-être que mon choix et celui du staff serait d’aller chercher un gardien d’expérience, un peu dans le même profil qu’Olivier Renard, pour concurrencer Parfait Mandanda, acceptant d’être deuxième gardien et, par la même occasion, apporter son expérience à Mandanda et aux jeunes que nous avons derrière.
Malheureusement, ce profil est très rare…. Nous continuons de travailler sur cela et nous verrons les possibilités.

Kamel Ghilas est libre de tout contrat. Nous le remercions pour ce qu’il nous a apporté et nous lui souhaitons bonne chance pour son futur.
Pour Abraham Kumedor, les choses sont simples : Le Sporting de Charleroi est un club qui remercie les personnes qui ont été correctes envers lui et qui lui ont apporté quelque chose. Je suis très heureux qu’Ederson ait trouvé un club en Grèce (Asteras, ndlr), mais si Edi aurait dû s’entraîner avec nous, en attendant de trouver un nouveau club, nous l’aurions fait avec plaisir. Car, nous sommes corrects avec les personnes qui ont rendu service au club.
Abraham Kumedor est quelqu’un qui a rendu service au Sporting de Charleroi, il est en fin de contrat et il a reçu des propositions de certains clubs, qui ne lui conviennent pas. Il ne me déplairait pas que Kumedor reste parmi nous. Donc je lui ai soumis une proposition, sur laquelle il est en train de se pencher.
Ce n’est, nullement, un aspect financier, cela concerne le côté sportif. Abraham est conscient qu’à son poste, divers joueurs sont déjà là et il pense qu’il serait , peut-être, de trop dans le noyau. En attendant sa décision, il fait son stage de préparation avec nous, de telle sorte que si il devait recevoir une proposition intéressante, qu’il soit fit et prêt. Cela s’appelle simplement être correct et respectueux. Logiquement, ce dossier devrait être traité avant le 21 Juillet.

Au niveau du staff, s’il existe une si bonne cohésion, je crois que c’est dû en grande partie à Felice. Felice Mazzu est quelqu’un de fédérateur, c’est pour moi un très grand entraîneur. une de ses principales qualité est sa capacité de fédérer, souder un groupe de joueurs et son propre staff. Je crois, qu’avant de vouloir fédérer des joueurs, il faut montrer l’exemple.  La force que nous avons aujourd’hui au Sporting de Charleroi, c’est que les joueurs sentent qu’il y a un staff soudé, qui parle et travaille d’une même voix. Cette voix, son porte parole c’est Felice Mazzu. Il travaille d’une telle manière que chacun sait ce qu’il a à faire et chacun est impliqué dans son travail et c’est ça qui fait sa force. Parce que, différemment de certains entraîneurs qui sont passés par Charleroi des autres années, il pouvait y avoir un ego démesuré à dire "moi je" et le "moi je" n’est pas la politique de Felice Mazzu, il adopte une politique constructive où il est conscient du besoin de s’entourer pour travailler convenablement.Je le rejoins à 100% sur cette ligne de conduite. Je prône cette même philosophie à tous les échelons du club et comme je le dis chacun doit se sentir impliqué dans le projet que l’on est entrain de mettre en place et chacun doit se donner à fond et pour se donner à fond, il faut qu’à un moment donné quelqu’un donne la possibilité de le faire. C’est ce que je tente de faire avec toutes les personnes au niveau du club et c’est ce que fait Felice fait de manière tellement élégante, avec tout son staff qui travaille pour lui et qui lui rend évidemment sur le terrain. Les joueurs le sentent, la direction le sent et je pense que c’est une très bonne chose pour nous faire grandir le club.


Il y a deux éléments très importants, le premier est simple. Felice est un homme de parole et pourquoi est ce que je sais que c’est un homme de parole car je l’ai vécu personnellement. Au moment où l’on remonte de la D2 à la D1, Abbas Bayat est encore Président du club, j’en suis le manager, de fait, car il n’y a personne d’autre et au moment du choix de l’entraîneur, j’ai essayé de convaincre Abbas Bayat, pour aller chercher quelqu’un qui a faim, envers lequel les supporters pourrons s’identifier qui sera content d’être là et qui, en plus,sera bon tactiquement. Alors, il me regarde et me dit tout cela fait beaucoup de choses et où vas tu aller le trouver. Je lui dit, je l’ai déjà, c’est Felice Mazzu du White Star. On a joué effectivement à deux reprises contre lui quand on était en D2, j’ai été à plusieurs reprises le voir au White Star, et c’e-était d’ailleurs marrant car tout le monde pensait que je venais voir des joueurs et, en fait, je venais voir l’entraîneur. Et puis finalement, en fin de saison, je le contacte et je lui dit Monsieur Mazzu, le Sporting remonte en D1 et je souhaite vous avoir comme entraîneur. Il m’a directement dit Monsieur Bayat, et ça ma vraiment touché, c’est mon rêve d’enfant d’être le coach de Charleroi, mais je suis un homme de parole, je suis sous contrat au White Star, j’ai un groupe et une ville qui compte sur moi et si je les laisse tomber pour venir au Sporting, je ne serais plus l’homme que je suis. 
Je suis encore davantage tombé sous le charme de Felice Mazzu et je lui ai dit Monsieur Mazzu : "Je ne sais pas exactement ce qu’il en sera, mais j’ai des projets aussi. Peut-être qu’un jour, nos chemins se recroiseront….". En tout cas, chapeau ! Un tel comportement est de plus en plus rare dans le monde du football. Et finalement, quelques mois plus tard, avec Fabien Debecq, nous reprenons le Sporting de Charleroi et nous héritons de la situation que l’on a connue avec Luka Peruzovic et Yannick Ferrera – pendant que de son côté, Felice Mazzu continue avec le White Star-. Arrive alors la fin de saison, où Luka et Yannick s’en vont, le White Star fait faillite et Felice Mazzu quitte le club. Je le rappelle, alors, et lui dit : "Vous voyez, Mr. Mazzu, je vous avais dit que l’on se retrouverait un jour…."
À partir de ce moment, les choses se sont passées très vite et de manière constructive. J’ai senti, réellement, que Felice Mazzu avait envie de venir chez nous et nous sommes partis sur la base du projet de trois ans. Donc, je peux vous dire que, quoi qu’il se passe, Felice Mazzu fera ces trois saisons avec nous.
Maintenant, c’est un grand entraîneur, ambitieux et ce sera à nous, au niveau du club, de nourrir ses ambitions. Si nous pouvons satisfaire ses ambitions sportives et si – il faut rester réalistes – nous parvenons à suivre au niveau financier, pourquoi aurait-il besoin d’aller voir ailleurs ?
Les trois premières saisons sont acquises, nous le savons. Mais j’aimerai garder Felice Mazzu, pendant 10 ans, à Charleroi. J’aimerais que Felice Mazzu devienne l’ Alex Ferguson du Sporting de Charleroi. La direction est prête à faire cet effort.

Nous sommes, aujourd’hui, une structure bien organisée. J’ai pris une semaine de congés, début Juin. Nous devons tous souffler.
Je ne serais pas un bon patron si je ne donnais pas la possibilité aux personnes travaillant au club toute l’année, le temps de se relaxer. Mais avant de partir en congés, chacun a fait le travail qu’il devait faire afin que tout soit prêt et bien organisé. Le stage, les matches amicaux et le fan day du 21 Juillet sont organisés. Les commandes sont faites et les maillots ont été choisis. Concernant ceux-ci, nous avons compris le message de nos supporters et notre vareuse, pour la prochaine saison, sera un classique noir et blanc. Dans le même temps pour la vareuse extérieure, nous avons laissé parler l’originalité. Ce qui est , également, devenu une marque de fabrique du Sporting de Charleroi. Je pense que notre deuxième jeu fait parler de lui chaque année et beaucoup de clubs essayent, désormais, de nous imiter. Je vous dirai juste que le deuxième jeu sera dans les tons fluos et je garderai le suspense….   
Nous voulons que nos supporters puissent s’identifier à ce que nous mettons en place. Que ce soit la couleur du maillot, le modèle et toutes les choses comme celles-là. C’est pour cela que "Carolos are back" n’est pas qu’un slogan de reprise, c’est une philosophie, une ligne de conduite qui nous tient à coeur.
Il faut que les gens comprennent que le Sporting appartient, avant tout, aux Carolos. Nous sommes des personnes de passage, nous marquerons l’histoire du club,via nos années passées à sa direction, mais le Sporting appartiendra toujours aux Carolos.

Le message le plus important à faire passer aux supporters est le même que celui que j’ai fait passé au personnel et aux joueurs du club : On doit y croire !
Nous devons croire au projet que nous mettons en place et ce pour la simple et bonne raison que nous travaillons pour cela, que nous sommes un club structuré, géré de manière simple te cohérente. Un club où chacun sait ce qu’il a à faire. Le Sporting de Charleroi, aujourd’hui, n’est dépendant de l’argent de personne.
C’est un club autonome qui survit grâce au travail de son personnel. J’en suis le chef d’orchestre, je veille à ce que chacun fasse son boulot et que le club puisse grandir. L’une des raisons qui me fait croire à notre potentiel, à nos qualités, c’est lorsque je vois le travail qui a été abattu. Il n’y a pas de secrets dans la vie, la réussite vient par le travail, la conviction. Si tout le monde dans club applique cette ligne de conduite, le Sporting de Charleroi grandira."