Un peu d’Histoire !
Le KV Ostende actuel est issu d’un mariage entre l’AS (Association Sportive) et le VG (Van Neste Genootschap), en 1981.
Si le VG a… végété dans les divisions inférieures, l’AS a pu se frotter à l’élite, lors de la saison 1969-1970, durant laquelle, malheureusement, elle prit l’ascenseur et redégringola de deux échelons nationaux en deux saisons ! Après une année de transition, le plus célèbre des deux clubs côtiers enclencha la manœuvre inverse d’une manière spectaculaire en réintégrant la D1, à l’aube de la saison 1974-1975.
Pendant deux exercices, les pensionnaires de l’Albert Park (l’ancienne appellation de la Versluys Arena) réussirent à se maintenir, en signant même une honorable 12ème place sur les 19 équipes participantes, au terme d’un championnat 1975-1976 au cours duquel se révéla un certain Jan Simoen qui comptabilisa plus de 40 % du total des buts inscrits par sa formation, cette année-là !
Après avoir commencé à jouer en équipe première à l’âge de 17 ans et rester fidèle à l’AS Ostende pendant 7 saisons, Jan Simoen fut transféré au FC Bruges où il connut son heure de gloire pour avoir débuté la fameuse finale de Coupe des Clubs Champions perdue en 1978, face à Liverpool !
Le nouveau club fusionné fréquenta la troisième division durant 11 saisons, avant d’accéder à la D2. L’année suivante, le matricule 31 réussit la gageure de monter en D1 et de terminer la saison 1993-1994, en 7ème position.
Malheureusement, le KVO retrouva l’antichambre en 1995 pour ne réintégrer la D1 qu’en 1998, et, une seconde fois, à l’orée de la saison 2004-2005. Il redescendit même encore en D3 où il resta pendant deux ans, en 2001-2002 et 2002-2003. Depuis son retour en D1 en 2013, le club au slogan fétiche "Voetbal aan Zee", qui lui colle comme une seconde peau, a connu deux participations consécutives en PO 1, une finale de Coupe de Belgique en 2017 et un 3ème tour qualificatif mémorable face au prestigieux Olympique de Marseille.
Le checkpoint !
Sur leurs cinq dernières saisons en visite à Ostende, les Zèbres se sont rendus à sept reprises à la Versluys Arena : 5 fois en compétition régulière, 1 fois en PO 2 (2018-2019) et 1 fois en PO 1 (2016-2017). Sur un total de 21 points, ils en ont grapillé le tiers (2 victoires, en compétition régulière en 2014-2015 sur le score de 1-3 et en 2016-2017 sur le score de 1-2 pour 1 nul, 2-2, lors des derniers PO 2). Par contre, ils ont concédé 4 revers dont le plus cinglant, 3-0, lors de la saison 2017-2018… Quel sera le profil tactique des Côtiers ? Afin que leur embarcation ne prenne plus l’eau comme cela a été le cas à 5 reprises lors des 7 dernières confrontations, on peut s’attendre, peut-être, à ce que Kare Ingebrigtsen hisse la voile d’un certain renouveau stratégique. Les deux dernières défaites face à Eupen et à Waasland-Beveren ont fait très mal, d’autant plus qu’elles ont été subies face à des concurrents directs. Les Ostendais n’ont plus gagné depuis le 24 août lorsqu’ils reçurent, en visite, le FC Malines. C’est dire si les Carolos peuvent s’attendre à une chaude réception. D’un point de vue technique, on aura nettement plus d’indications, lors de l’annonce de la compo du onze de Ingebrigtsen, à savoir si Canesin, habituellement positionné derrière Sylla, aura un appui offensif en la personne du Danois Hjulsager ou de Vandendriessche qui peuvent être appelés à jouer un cran plus haut. L’important, pour les Zèbres, c’est qu’ils ne reviennent pas rien qu’avec les coquilles quand ils s’en iront à la pêche aux moules !
Les p’tits clins d’œil :
Notre sous-rubrique désormais habituelle qui met en lumière les joueurs ayant évolué dans les deux formations, avec, par ordre alphabétique : Joseph Akpala, Didier Bargibant et Jean-Jacques Missé-Missé.
Sans oublier notre entraîneur des gardiens, Cédric Berthelin, qui termina sa carrière au KVO en 2013, avant de prendre en charge la même fonction qu’il occupe actuellement, au sein de notre Club.
Au rayon coaches, on pointera Dennis Van Wijk et, pour terminer, on signalera qu’après avoir évolué au Sporting de Charleroi lors de la saison 1989-1990 pour y avoir disputé 29 rencontres, Leo Van Der Elst prit les destinées du noyau A ostendais, avant le passage à l’an 2000.