Jacky Mathijssen: « Je suis un peu malheureux vu le match et le fait que nous avons cru pendant longtemps repartir d’ici avec une victoire. Quitter ce stade sans rien, ça fait mal. Surtout parce que nous avons joué un bon match, bien organisés en fonction de notre adversaire, ce qui est normal dans une situation comme la nôtre. Je pense que Charleroi a éprouvé beaucoup de problèmes pour trouver des failles et se montre dangereux. De notre côté, nous savions que nous allions avoir des espaces et nous en avons bien profité. Je pense que le tournant du match est notre occasion à 3 contre 2 que nous n’avons réussi à faire tourner en notre faveur quelques instants à peine avant l’égalisation. Là, c’est logique que le moral soit remonté chez l’adversaire. Je croyais que nous pourrions tenir le point sans trop de problème, ce qui aurait été mérité, mais à la fin nous repartons sans rien. Cela est d’autant plus dommage que je pense qu’il y avait quelque chose à faire ce soir…
Nous ne devons pas trop regarder ce que font les autres mais surtout se donner une chance de se sauver en gagnant les matches que nous devons encore gagner. Pour les 4 matches qu’il nous reste, l’idée sera d’entrer sur le terrain pour exécuter un plan afin de gagner au minimum un point. Le calendrier ne signifie plus grand chose en fin de championnat… Venir gagner ici au Mambourg n’est pas facile mais tout le monde a vu que nous étions à même de le faire. Avec cette mentalité, je pense que nous allons certainement gagner au moins l’un de nos trois matches à domicile, qu’importe l’adversaire! »
Felice Mazzu: « Nous sommes très contents d’être enfin parvenu à gagner contre Westerlo, une équipe qui ne nous réussit pas spécialement… En première mi-temps, nous n’avons pas eu assez de respect pour cette équipe consistante, un gros bloc qui se bat avec beaucoup d’énergie. Westerlo restait sur un 10 sur 15 et c’était un match piège dans lequel nous sommes tombés en première mi-temps: nous n’avons pas eu assez d’intensité, nous avons manqué d’intentions, de rythme, de discipline dans les courses et dans la possession du ballon. Même si le but que nous encaissons vient du côté où Stergos Marinos, blessé n’a pas su effectuer son effort comme il le voulait alors que j’avais demandé le changement. Pour ce trop peu de respect montré, nous avons été punis comme nous devions être punis… C’est en partie ma faute pour avoir changé de dispositif en cours de match. Nous n’avons pas réussi à maîtriser de nouveau ce dispositif, ce qui a donné des espaces et des libertés aux joueurs de Westerlo qui ont pu sortir en contre à certains moments, même si Penneteau n’a pas été mis en grand danger. En deuxième mi-temps, nos joueurs ont eu un déclic et sont allés vers l’avant. Avec cette énergie supplémentaire, nous nous sommes créé quelques occasions que nous ne sommes pas parvenus à mettre au fond, mais l’envie a fait la différence en fin de match.
David Pollet restait sur une excellente prestation à la sortie d’Ostende, mais il a eu le malheur de se blesser. Comme il avait donné sa vie pour l’équipe, qu’il avait effectué d’énormes courses défensives, avec un travail incessant, c’était une sorte de récompense. Quand un attaquant est prêt à ce genre de sacrifices, j’aime bien le relancer. J’ai parlé avec Bedia en lui disant que je ne lui en voulais pas du tout pour l’occasion ratée à Bruges et que ce n’était pas pour ça qu’il ne démarrait pas le match.
Jordan Remacle restait sur une demi-heure extraordinaire ici au Mambourg contre Zulte-Waregem, où il nous avait offert les trois points sur phase arrêtée. Dans le premier quart d’heure, nous aurions pu être un peu plus tranchants sur les corners qu’il a donnés. J’ai également expliqué à Christian Benavente que j’étais très content de son attitude et je le lui ai d’ailleurs redis en fin de rencontre. C’est cette attitude et la confiance qu’il a retrouvée qui lui ont permis de rentrer comme il est rentré! »
