C’est dans les Business Seats, devant une assistance bien garnie de passionné(es) de la première heure que s’est tenue cette rencontre avec nos quatre « fantastiques » légendes (parmi tant d’autres) ce dernier mercredi 17 juillet… quelques semaines avant la date officielle qui consacrera le 120 ème anniversaire du RCSC le 1er octobre 2024.
Après une introduction relative aux prochains événements qui seront organisés dans le cadre de cette célébration par notre Chief operating officer Olivier Simons ; Didier Beugnies, Raymond Mommens, Christian Vavadio et Philippe Albert sont venus chacun à leur tour rejoindre Vincenzo Ciuro – que le Sporting remercie encore pour avoir accepté si gentiment d’être le « maître de cérémonie » de cette conférence exceptionnelle – sur le podium surmonté d’une toile devant laquelle ils ont pu revivre quelques-uns de leurs exploits mémorables.
Avec une complicité sans pareille comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, nos quatre invités se sont livrés au jeu des questions-réponses en révélant des anecdotes exclusives, parfois même cocasses. Après avoir répondu aux supporters présents, nous avons pu les retenir encore un peu, quelques instants qui ont eu le bonheur d’engendrer d’aussi belles confidences…
Une légende… Une question.
Didier, tu étais arrivé en 1984 au moment où André Colasse dirigeait l’équipe, as-tu une anecdote spéciale à nous révéler ?
« Oui, face à l’Antwerp, le 13 novembre 1985, j’inscris quatre buts en moins d’une heure et André Colasse me fait sortir 13 minutes avant la fin, en me remplaçant par Jean-Louis d’Achille. Je me prends la tête avec lui qui, aussitôt, me raisonne en disant : « Tu n’as rien compris, ceux d’en face ne cherchent qu’à te descendre. J’ai encore besoin de toi pour tous les autres matches. » André avait vu juste. »
Raymond, lorsque tu avais signé au Sporting en 1986, tu étais loin de t’imaginer que tu n’allais pas pouvoir être aligné dès le premier match… Que s’était-il passé ?
« Il faut savoir que la plupart des joueurs de l’équipe nationale au Mexique avaient été malades alors que je ne l’avais pas été. J’ai été seulement malade lorsque je suis revenu en Belgique ! J’avais des bactéries dans l’estomac et j’ai donc dû attendre avant de disputer mon premier match alors que j’avais été fêté et que j’étais tellement impatient de pouvoir jouer pour mon nouveau club ! »
Christian, peut-on dire que tu vis quotidiennement le Sporting à 100 % ?
« Effectivement, tous les jours. Quand ce n’est pas pour la télé locale, on m’interpelle dans la rue et on me parle des résultats du Sporting. Quand je suis à Charleroi, quoi que je fasse, où que j’aille, ma vie est toujours teintée de noir et blanc… »
Philippe, en 88-89, vous étiez Didier, Raymond, Christian et toi réunis l’espace d’une saison sous la direction d’Éric Vanlessen avec des joueurs de renom tels que Gary Waddock, Osvaldo Hurtado et Francisco Ugarte… Quels souvenirs en as-tu gardé ?
« La saison avait été difficile, nous n’avions pas très bien commencé et André Colasse avait dû être rappelé à la rescousse. Finalement, nous sommes parvenus à nous maintenir grâce à l’apport de ces joueurs mais aussi à Peter Harrison, Kevin Pugh, Jacky Mathijssen, Norbert Beuls, Rudi Vossen et Berto Bosch, entre autres, parmi lesquels j’ai beaucoup appris et pu vivre une trajectoire étonnante avec, notamment, un transfert au FC Malines l’année suivante… »