L’équipe de la webteam a eu le grand plaisir de rencontrer deux "anciens", Damien Lahaye et Grégory Lazitch, qui évoluent actuellement au R. White Star Bruxelles actuellement 12ème de la Belgacom League.
L’équipe Bruxelloise effectue leur stage hivernal à Side, au "Sidestar Hôtel Resort".
Que devenez-vous, depuis le Sporting ?
Damien Lahaye: " Après le Sporting, je suis partie deux ans à Courtrai et deux autres saisons à Tubize. Je suis arrivé au White Star, au début de cette saison."
Grégory Lazitch: " Je suis arrivé ici il y a six mois, en provenance du Sporting. Pour l’instant, les choses se passent plutôt bien."
Vous suivez les résultats et l’actualité du Sporting ?
D.L: " Oui, je vais régulièrement sur le site. Les années précédentes, je me rendais souvent au stade. Cette année, je n »y suis venu qu’une seule fois, lors du match face à Anderlecht."
G.L: " Je suis les résultats et les nouvelles concernant l’équipe. Mais, malheureusement, je n’ai pu venir à aucun match cette saison. C’est d’autant plus triste que mes parents habitent Charleroi…."
Si vous ne deviez garder qu’un souvenir du Sporting, lequel serait-il ?
D.L: "Juste un seul ?…. Je dirai la chance que j’ai eue de jouer mon premier match en division 1, avec Charleroi."
G.L: " Moi aussi. Mon premier match de division 1. C’était face à Genk et je devais être le plus jeune sur le terrain."
Vous avez gardé des contacts, à Charleroi ?
D.L: "Les seuls contacts que j’ai, ce sont avec Mario Notaro et Bello, le magasinier, avec qui je m’entends super bien. De mon époque, il ne reste plus personne."
G.L: " Les jeunes de ma génération. Ceux qui sont montés en même temps que moi, comme Adrien Faidherbe, Kenneth Houdret…. On prend, régulièrement, des nouvelles les uns des autres, via facebook."
Votre intégration, au White Star, s’est bien passée ?
D.L: "J’étais en fin de contrat à Tubize et grâce à Mogi Bayat, j’ai pu signer au White Star. Les choses se sont bien passées, même si, hormis Greg (Lazitch, ndlr) et Sam (Fabris, ndlr), je ne connaissais personne. Je pense que malgré le nombre de nouveaux joueurs, nous avons un groupe soudé"
G.L: " Pour moi, la difficulté fut celle de l’adaptation au championnat. En D1, vous aviez le temps de jouer, ici, certaines équipes ne vous laissent pas le moindre espace. Il est impossible de développer votre jeu. Dans le groupe, les choses se sont bien passées, je connaissais déjà Sam, Damien et Yvan Yagan. Cela a aidé à mon intégration."
Point de vue mentalité et ambiance, c’est différent de ce que vous avez déjà connu ?
D.L: " Pour moi, oui. J’ai connu des clubs où il régnait une ambiance familiale, où les joueurs allaient manger les uns chez les autres, où nous étions un groupe de potes. Ici, avec les différentes nationalités, il est un peu plus difficile de créer des liens amicaux immédiats et comme dans chaque groupe, vous avez plus d’affinités avec certains joueurs. Nous avons la chance d’être un groupe de cinq ou six joueurs, toujours ensemble. Mais bon, c’est le football, nous sommes pros et nous devons nous adapter."
G.L: " Après avoir évolué plus de dix ans avec le même groupe de joueurs (Pietro Perdichizzi, Jeremy Serwy, etc….) c’est différent. Surtout pour moi qui ai toujours connu Charleroi, ce ne sera jamais la même chose. De plus, comme le disait Damien, tu as certaines affinités. Mais tu ne crées pas en six mois des liens d’amitiés qui durent depuis dix ans. Pour moi, les choses ne seront jamais les mêmes."
Et les supporters ?
D.L: " Il n’y a pas de supporters, là est le problème. Quand vous évoluez dans une ville où existe des clubs comme Anderlecht, l’Union ou le Brussels, il est difficile d’avoir beaucoup de supporters. Ce n’est, en tout cas, pas comparable avec le Sporting, où il existera toujours des fidèles."
G.L: " Il existe, quand même, des supporters acharnés qui sont présent à chaque match, même si il sont peu nombreux. Ils sont les premiers à nous féliciter, lorsque nous les croisons. Mais cela n’est pas comparable avec l’ambiance qui existe, les soirs de matches, à Charleroi."