Waasland-Beveren – Charleroi : le débriefing

4 septembre 2019

 

Avec le départ de Francesco Forte qui se profilait – et qui s’est confirmé juste avant la date butoir du mercato –, l’attaque de Waasland-Beveren était dépourvue d’un véritable avant-centre. Heymans fut donc commis à cette position, avec Badibanga et Dierckx sur les flancs gauche et droit, Verreth et Emmers devant se charger de la récupération et de l’animation axiale devant une défense à cinq ou à trois, lorsque Foulon et Schryvers s’expatriaient dans le camp adverse en reconversion offensive.

Chez les Carolos, on était curieux des premières touches de balle et du comportement de notre nouvel attaquant, Shamar Nicholson, au sein d’une formation inchangée, en ce qui concerne les autres secteurs de jeu.

Si les toutes premières minutes de la rencontre furent à l’avantage des Zèbres avec une percée de Mamadou Fall, contrée de toute justesse par Vukotic, le positionnement – temporaire – de Shamar Nicholson, légèrement décalé sur la gauche, des duels engagés – notamment, ceux mettant en présence tantôt Ryo Morioka et Matthias Verreth, tantôt Stergos Marinos et Beni Badibanga –, et l’accent mis sur l’importance de conquérir les seconds ballons, côté carolo, il ne se passa rien de tranchant jusqu’aux deux premières grosses opportunités qui échurent, coup sur coup, aux Waaslandiens, aux abords de la 20ème.

Heureusement, Modou Diagne et Dorian Dessoleil étaient, à chaque fois, bien positionnés pour avorter les tentatives d’un Daan Heymans à qui la réussite ne voulait pas sourire…

Malgré une possession largement zébrée, celle-ci ne se reflétait toutefois pas dans les occasions de but puisque ce furent à nouveau les joueurs de Dirk Geeraerd qui se montrèrent les plus dangereux, avec trois nouvelles possibilités pour Dierckx, Emmers et, à nouveau, Heymans, avant le but de Ryo Morioka qui s’assimilait à un véritable hold-up…

À l’exception de Badibanga, les joueurs locaux n’étaient décidément pas bénis des Dieux puisque, juste avant le retour aux vestiaires, Emmers vit sa reprise – déviée, in extremis, sur un plongeon de Núrio – passer pas loin du poteau gauche de Nicolas Penneteau.

Dès le retour aux affaires, les Waaslandiens s’emparèrent des commandes et furent à un bout de semelle de rétablir – par Heymans – une parité qui n’aurait certainement pas été volée, Foulon bénéficiant de trop d’espaces alors qu’Emmers plongeait avec beaucoup trop de facilité dans les intervalles.

Et, comme en première période, les Carolos firent preuve d’un réalisme fleuri inaltérable en plantant deux nouvelles roses peu avant l’heure de jeu, l’une par Massimo Bruno, au terme d’une action initiée par Marco Ilaimaharitra et relayée par Stergos Marinos; l’autre, par Shamar Nicholson qui, des 25-30 mètres, alluma une véritable fusée dans le plafond du goal de Gabriël.

La dernière demi-heure ne s’apparenta même pas à un dernier baroud d’honneur de la part des Waaslandiens, d’autant plus que David Henen enfonça le clou encore un peu plus loin, à la 83’, sur un assist d’un Kaveh Rezaei déjà bien en verve, mais aussi en faim de terrain et de foot !

Puisse ce (trop) large succès rassurer les Zèbres sur leurs qualités de finition mais, surtout, ne pas leur faire oublier quelques errements défensifs inadéquats qu’ils devront dûment corriger avant la venue du Genk de Felice Mazzù, un certain vendredi… 13 septembre.

Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !