Pierre-Yves, que retiendras-tu de ta dernière saison au Sporting ?
« Qu’elle fut très difficile. Avec quatre coaches différents, une tribune vide, avec plein de matches remportés sur le fil… Ces derniers matches le prouvent, il était temps que l’on soit champions. Nous avons perdu beaucoup de points lors des derniers matches, nous n’étions plus vraiment dedans. La saison a été trop longue et tout le monde est épuisé. »
Quels souvenirs garderas-tu de tes vingt années passées ici ?
« Il est difficile de ne garder qu’une seule chose. L’avantage du football, c’est que nous jouons toutes les semaines. Donc, on se motive chaque semaine. On est parfois déçu, parfois remotivé. On est parfois très heureux et dès le lendemain, on se remet au travail. Le foot, c’est un cycle hebdomadaire. De ces années, on ne retient que le positif : un fabuleux public, il y a eu de très grands joueurs à Charleroi. Plein de joueurs savent qu’ils ont pu compter sur le travail et c’est cela la reconnaissance. »
T’attendais-tu à une telle ovation et à recevoir un Zèbre d’or ?
« C’est un club de fous. Mais cela, je le savais déjà. C’est magique, ici, à Charleroi. Je ne sais pas de qui vient l’initiative, du bourgmestre ou de Mehdi. Recevoir un Zèbre d’or, cela me fait chaud au cœur. Je ne m’y attendais pas du tout. C’est un truc de fou et je ne peux que dire merci à tout le monde. »
