Felice Mazzu répond aux supporters.

30 juin 2013

 

Notre entraîneur,  Felice Mazzu,  a répondu aux questions posées par les internautes. Voici quelques extraits choisis.

Vous pouvez découvrir la totalité des questions et réponses de cette interview sur le forum des supporters :

www.allezleszebres.be

 

-Vous avez évolué en équipe de jeunes au Sporting. Combien de temps et que retenez-vous de ce premier passage chez les zèbres ?
" J’ai évolué une douzaine d’années et la première chose que je retiens est mon entraîneur, Norbert Lukalu et sa façon de travailler. Je garde en mémoire, également, l’ambiance qui régnait lorsque j’allais au stade. C’était l’époque des Royet, Mathy, Iezzi, Van Toorn, Jacobs, etc. Ce sont des moments fabuleux et j’espère qu’un jour, Charleroi retrouve l’ambiance qu’il y avait à cette époque-là."

– Pour vous qui connaissez bien le club, pensez-vous que le Sporting revit enfin et que l’époque Abbas Bayat est bien révolue ?
« Je n’ai pas vécu cette époque en interne, donc, je n’entendais que des bruits de couloirs. Je ne pouvais me fier qu’à ce que je voyais à la TV, lors des matches, des interviews ou des conférences de presse. C’est difficile de sortir une idée, bien précise, de cela. En tout cas, sur ce que je vois, l’atmosphère est très positive, tout comme les joueurs et les dirigeants. Quant au public, sur le peu que j’ai pu le côtoyer, il me semble enthousiaste. Donc, je pense que toutes les conditions sont réunies pour créer une nouvelle ambiance et un nouvel atmosphère. »

– Comptez-vous jouer la coupe de Belgique à fond ?
« Oui, tout à fait. C’est l’un de mes objectifs. J’estime que, pour un club, la coupe de Belgique doit être quelque chose d’important.
Nous verrons, je ne pars pas sur un système de rotation pour la coupe de Belgique, cela ne veut pas dire que l’un ou l’autre ne pourra pas jouer. Cela se fera en fonction des événements, mais l’équipe qui sera alignée sera la plus performante possible. »

– Le programme des matchs amicaux est connu, ne pensez-vous pas qu’il aurait été utile d’ajouter un ou deux matchs contre des équipes d’un niveau plus élevé  pour tester la réelle valeur de l’équipe ? une opposition plus sérieuse aurait aussi pu être intéressante.
« Il faut que toute la Belgique, et particulièrement la fédération, comprenne : En Belgique, à partir du moment où vous évoluez en D1 ou en D2, pour trouver des matches amicaux de bon niveau, c’est un calvaire. Car, selon votre série, le championnat commence à une date différente, la reprise se fait à des dates différentes. Nous pourrions rencontrer d’autres clubs de D1, mais rencontrer des clubs contre qui nous évoluerons dans quelques semaines ne me semble pas opportun. Il faut savoir que nous avons fait des demandes et chaque année c’est la même chose, pour les clubs de D2, il est très difficile de rencontrer des clubs de D1, car la préparation des uns et des autres ne coïncident pas. C’est un manque de structures qui fait que nous ne pouvons rencontrer des adversaires de très bon niveau. »

– Vous avez déclaré avoir de l’ambition, mais a t-on le noyau pour réaliser quelques chose de bon ? 
« Dans un noyau, plein de paramètres interviennent. Il y a le mental, les joueurs qui ne jouent pas, ceux qui sont prêts lorsque l’on fait appel à eux, les joueurs qui jouent et qui doivent garder un certain rythme. Pour moi, avoir de l’ambition, ne dépend pas des qualités de son groupe. Si je demandais à mon groupe de jouer le maintien, nous serions limites à chaque match. À l’inverse, si je dis à mon groupe que dans la vie, il faut avoir de l’ambition dans tout ce que l’on fait, le fait d’être ambitieux, d’en vouloir toujours plus, cela n’est pas seulement grappiller 5 ou 6 points supplémentaires en fin de saison. Cela doit nous permettre d’être sauvés beaucoup plus tôt. L’ambition ne dépend pas de la qualité d’une personne, mais de sa volonté d’aller toujours plus loin.»