" J’ai été très bien accueilli par le staff, la direction et mes coéquipiers. Mon intégration s’est très bien faite. Je connaissais déjà certains joueurs, pour avoir joué contre eux dans le passé.
La stabilité et le projet mis en place m’ont plu, c’est pourquoi j’ai signé à Charleroi.
Sur le plan personnel, je souhaite me relancer et faire le maximum de matches, d’être performant pour moi-même et pour l’équipe.
Ensuite, collectivement, faire une meilleure saison que celle écoulée et d’aller le plus loin possible.
Nous discutons souvent avec le coach, pour avoir plus de précisions sur le terrain. C’est tout à fait normal, nous avons besoin de nous connaître. Avec ce qu’il voit aux entraînements et sur le terrain, c’est à lui de trouver la meillleure façon de m’utiliser.
En dehors de tout ça, c’est à moi de poser des difficultés au coach dans ses choix de sélections.
Je préfère évoluer comme deuxième attaquant, mais tout cela est une question d’adaptation et d’automatismes. Après, lorsque l’entente est bonne, cela ne pose pas de soucis.
Je suis également capable d’évoluer seul en pointe. Cela dit, en tant que pivot, ce n’est pas ma position préférée. Mais si le coach souhaite que je joue à ce poste, je le ferai. Je peux, aussi, dépanner sur le côté. J’ai les qualités pour le faire.
Tout dépend du système de jeu que le coach utilisera.
Physiquement, je me sens de mieux en mieux. Lors du dernier match, j’ai tenu nonante minutes.
À présent, nous travaillons le foncier, la puissance. J’ai un peu plus de travail que les autres, car je dois rattraper un peu, de façon à être opérationnel le premier match de championnat. Ensuite, Mr.Mazzù fera son choix et mettre la meilleure équipe à disposition.
Je sais que le premier match, un derby, au Standard est attendu par les supporters. Ensuite, le Standard est un club habitué à jouer l’Europe.
En dehors de cela, pour moi, ça reste un derby et un match de championnat qu’il faut gagner.
Il faut aller là-bas avec l’intention de réaliser quelque chose.
Que ce soit le Standard, Anderlecht, Bruges ou une autre équipe, je reste focalisé sur mon équipe et mes coéquipiers.
En dehors de la vitesse, j’ai la chance d’avoir une bonne détente, un bon timing dans le jeu aérien.
Au quotidien, j’aime travailler le mental, l’agressivité positive. Reprendre la position d’un copain, parti à l’abordage et, si le besoin s’en fait sentir, de faire encore un sprint.
Ce n’est pas une faiblesse, mais juste quelque chose que je souhaite améliorer, plus encore.
Pour évoluer à un haut niveau, cela est très important. Si le mental ne suit pas, vous ne pouvez pas suivre à haut niveau.
Le prix auquel on m’évalue n’est pas mon problème. Je ne touche pas d’argent sur cela, ça ne vient pas dans mes poches (rires….).
Dire que Charleroi n’aurait jamais pu me faire signer il y a deux saisons, c’est parler avec des "si". Avec des "si", on peut refaire le monde….
Là, des objectifs sont mis en place avec le club et de façon personnelle. À présent, il faut remplir ses objectifs.
De mon côté, je suis très content d’être ici. Les personnes qui pensent que j’aurais pu me retrouver ailleurs, doivent se dire qu’il y a une raison.
Je ne me voile pas la face.
Éviter les blessures est l’objectif de tous les joueurs. C’est très embêtant de souffrir d’un blessure. Et, au-delà de ça, c’est aussi d’apprendre à devenir performant.
Lorsque l’on évolue dans un club, mouiller son maillot est le minimum à faire. Même s’il peut arriver de passer à côté d’un ou deux matches, durant la saison, le reste du temps, il faut se donner à fond.
J’ai déjà eu de très bons échos sur la qualité de l’effectif. Au fur et à mesure des entraînements et des matches vécu, avec la bande de potes, je suis content et satisfait. Je pense qu’il y a de quoi s’éclater cette saison.
Un groupe qui vit bien, où règne une bonne entente est un club qui fait de bons résultats."