"J’espère que ce moment difficile sera de courte durée. Cela ne doit pas nous plonger dans le négativisme. L’important est de rester soudés. Cela peut paraître paradoxal mais l’humain dans certaines difficultés à tendance à s’enfermer, s’isoler, bouder…. Car, d’une part, il y a l’autocritique et de l’autre, des choses qui ne fonctionnent pas. L’objectif d’un exercice, comme hier (le Paint Ball, NDLR) était de retrouver un esprit de solidarité, dans un univers différent de celui du foot. C’est ce dont nous avons besoin pour le moment : retrouver un esprit d’équipe et ne pas plonger dans la solitude, la tristesse, le doute ou le manque de confiance.
Le retour de Damien Marcq m’apporte une solution supplémentaire. Ensuite, est-il prêt à rentrer immédiatement dans le système et le dispositif…., Je vous en laisse la surprise.
Damien est un joueur qui a vécu beaucoup de bonnes choses l’année dernière. C’est un garçon qui rentre dans les leaders du groupe et donc son apport dans la sélection est important, je ne peux pas le cacher. Ensuite, il y a d’autres solutions qui sont présentes également. Donc, je ferai le choix que j’estime le meilleur, pour dimanche soir.
À mon avis, il n’y a pas de bons ou de mauvais moments pour rencontrer un adversaire. Si vous vous rappelez de toute la panoplie de phrases et de textes, avant la rencontre avec le Standard pour le premier match de la saison : "C’est le bon moment…", "Ils ne sont pas prêts….", etc. Les grandes équipes restent les grandes équipes et il n’y a pas de bons ou de moins bons moments pour les affronter.
On joue contre Anderlecht, ils sont champions en titre et donc ce sera un gros match. Ensuite, on ne nous attend pas comme contre Westerlo… J’imagine déjà les titres de la presse si nous faisons zéro sur neuf : "C’est le feu à Charleroi…", "L’entraîneur est sous pression". Cela n’est pas un souci.
Ce qui est important, ce dimanche, est que les garçons aient du contenu, qu’ils prennent plaisir et retrouvent du contenu, comme ce fut le cas pendant 45 minutes, face à Westerlo.
Cela veut dire que l’envie et la volonté sont là. Ensuite, il y a les erreurs individuelles et collectives….
En foot, on ne maîtrise jamais rien et ce sont les situations de match qui font que le joueur a été bien ou moins bien. La semaine dernière, nous avons été battus sur trois erreurs collectives et Westerlo est arrivé quatre fois dans notre rectangle. C’est sur cela que l’on doit se pencher. Le contenu commence à être bon. Par contre, dans l’état d’esprit, la mentalité, on doit rester concentrés beaucoup plus longtemps et ne pas croire que tout est acquis.
Le match contre Westerlo, même si cela peut paraître paradoxal, m’a donné des satisfactions. Tout d’abord, parce que nous avons mené au score, que nous nous sommes créé de nombreuses occasions et donc, quand on démarre une saison et qu’il y a du positif, l’important est de trouver une continuité.
Le groupe est sur la bonne voie, malheureusement, il n’y a pas de points, ni de victoires au bout et je sais qu’il n’y a que cela qui compte. Mais pour le moment nous sommes en train de nous reconstruire. L’important sera de montrer que nous sommes là, dimanche.
Avant chaque match, l’adversaire est présenté sous toutes les coutures et l’on croit le connaître. Mais les vérités du match, on ne les connaît qu’après nonante minutes. Anderlecht est une équipe qui fonctionne bien, avec des possibilités et des qualités. Je m’attends au retour de Proto et de Suarez et à une équipe qui est bien en place, qui joue devant son public et qui a six points sur six. Donc, nous nous attendons à une grosse prestation des Bruxellois.
Nous avons mis l’accent sur la manière dont nous prenons des buts et ce que nous allons essayer de changer est l’organisation collective défensive. On doit retrouver cette solidarité, d’aider et de couvrir son copain. Tous ces paramètres que l’on avait acquis la saison dernière, nous les avons un peu oubliés et c’est cela, selon moi, qui nous met dans la difficulté. C’est cela que nous avons travaillé toute cette semaine."