E. Saglik : « J’essaye d’être utile au groupe. « 

14 octobre 2014

"Cette semaine de repos nous a fait du bien, elle nous a permis de récupérer. Les entraînements ont été axés sur le travail physique et moi, de mon côté, je me suis contenté de courir, car j’étais en légère surcharge. J’ai profité de nos deux jours de congé pour retourner à Verviers, voir ma famille. J’essaye d’y aller régulièrement et eux aussi viennent assister à mes matches, particulièrement mon père et mon jeune frère.

Mon père est assez critique et il sait pointer du doigt les choses qui ne vont pas. Je tiens compte de son avis et essaye de corriger ces manquements. J’ai commencé le football à l’âge de six ans et mon père a toujours été présent. C’est une chance, car beaucoup de jeunes ne sont pas suivis de leurs parents et ne bénéficient pas de leur soutien. Mon père voulait que je perce dans le football.
Mon père est arrivé en Belgique quand il avait un peu plus de 20 ans et il a passé sa vie à travailler dans le bâtiment. Mon jeune frère joue aussi au football, il est gardien dans les équipes de jeunes, à Verviers. Je tente de le conseiller du mieux possible, mais nous savons qu’il faut travailler pour réussir.

 

J’ai passé la soirée de lundi à zapper sur les matches de la Turquie et de la Belgique. Si la Belgique est bien partie, cela sera plus difficile pour la Turquie de se qualifier pour le prochain Euro. Je supporte les deux pays et lorsqu’ils se rencontrent, je reste neutre. Je suis originaire de la région de Trabzon et je retourne chaque année en Turquie. C’est toujours un plaisir d’y retourner. Lors du dernier stage, là-bas, j’ai servi de traducteur. Cela a facilité mon intégration dans le groupe.

Notre début de saison est moyenne, mais pas catastrophique. Nous avons connu de hauts et des bas, mais nous avons montré de belles choses. Il faut que nous apprenions à gérer et à garder un score. Je pense que le coach est satisfait de moi.
Même si j’ai parfois des déchets dans mon jeu, je suis globalement content de moi-même. Après des débuts où je devais trouver ma place, je suis aujourd’hui titulaire. Donc, pour l’instant, tout se passe bien. J’essaye, avant tout, d’être utile au groupe.
En football, il y a deux choses importantes: Marquer ou faire marquer. J’aimerai être plus décisif dans le jeu.
La concurrence est rude, dans le milieu de terrain. Chaque joueur possède ses qualités et il faut travailler pour être sur le terrain. À chacun de saisir sa chance, car le train ne passe qu’une seule fois.
Ma vraie place est n°8. Mais, c’est toujours le coach qui décide. À l’heure actuelle, je joue à droite et je donne le maximum à chaque match. 

Mon style de jeu est différent de celui d’Onur Kaya. C’était un honneur d’être comparé à lui, car c’est un grand joueur. Avec le temps, cette comparaison a disparu et les gens ne font plus le rapprochement.
Samedi, un déplacement périlleux nous attend, à La Gantoise. Je vais profiter de cette semaine pour contacter Danijel Milicevic et lui demander d’être calme, ce week-end…. (rires).
Il nous reste juste un cap à franchir pour jouer plus haut. Le groupe a les qualités requises pour prendre place dans la colonne de gauche, du classement."