" Cela fera bientôt quinze ans que je travaille au Sporting, je m’occupe de l’équipement des joueurs de l’équipe première et de l’école des jeunes.Mon père est toujours présent et s’occupe, essentiellement des équipements pour les jeunes.
Mon surnom "Bello" date de l’époque où Jacky Matthjissen et Dante Brogno étaient à la tête de l’équipe. Dante Brogno fut le premier à m’appeler ainsi – mes origines italiennes y sont pour quelque chose – et le temps faisant office, d’autres m’ont aussi surnommé ainsi et cela m’est resté.
Un tel stage ne se prend pas à la légère. Deux jours de préparation sont, au minimum, nécessaires. Pour un tel événement, je préfère gérer cela seul. Deux mains valent parfois mieux que quatre. Cela évite de devoir surveiller ce que l’autre fait ou ne fait pas. En stage, mon réveil se fait à 6h00. Comme toute personne, j’enclenche la première et je me rends au lavoir. Une période d’adaptation est nécessaire, car je ne travaille pas avec mes machines habituelles. Je dois vérifier les températures, les temps de séchage, etc….. Bref, cela demande un peu de temps.
Ensuite, je prends en charge la préparation des vêtements nécessaires à chaque joueur et pendant qu’ils s’entraînent, je m’occupe de ce qu’ils ont porté la veille. Même chose pour le staff.Tous déposent leurs vêtements sales dans des bacs et ils les récupèrent propres comme un sou neuf. Mon contact avec les joueurs est, généralement, très bon. Le groupe présent a une très bonne mentalité. Certains joueurs ont parfois des demandes particulières, mais cela reste un secret entre eux et moi. Je préfère que l’on dise de moi que je suis le grand frère des joueurs. La nounou, c’était ma regrettée maman et, à jamais, elle gardera ce rôle. Lorsque les joueurs ont un souci, je ne cache pas qu’ils viennent me parler et trouver de l’empathie.
Quoi qu’il arrive, je reste toujours la même personne. Peu pour moi d’attraper la grosse tête ou de devenir une vedette sur les réseaux sociaux. Même s’il faut reconnaître que cela fait plaisir de recevoir des messages de soutien, venant des supporters. Dans ces cas-là, si je peux leur rendre un peu ce qu’ils m’ont donné, c’est tout à fait normal. Voir ce que les gens pensent de ma famille me touche, cela est très important pour moi.
De manière générale, ma famille a toujours eu de nombreux amis et comme tout le monde, probablement des ennemis. Généralement, le positif l’emporte sur le négatif. Vous pouvez demander aux personnes qui me connaissent. De plus, on ne reste pas quinze ans dans un club, s’il n’y a pas d’affinités ou d’amitiés.
Pour cette année, je vais souhaiter une bonne santé à ma famille et à tous nos supporters et pour le club, que nous terminions dans le Top 6 et que nous remportions la Coupe, afin de terminer la saison en beauté."
